HandiCaf : Sans n’os et sans n’igloo
Date : 01 et 02 février 2020
Bénévoles : Alex, Claire, Lola, Michel, Philippe et Suzanne
Participants : Guillaume, Thomas L., Julien L., Nicolas B., Nicolas W., Benjamin, Thomas G., Marion, Mathilde, Fabien, Jérémie Julien T.
Samedi
C’est accompagnés par la pluie que nous partons pour un week-end direction le Plateau de Beille. Mais avant cela il nous faut récupérer Mac Fabien sur le parking du Mac do de Pamiers et faire notre traditionnel petit déj. La pluie étant toujours au rendez-vous c’est sous la halle de Foix que nous atterrissons.
Arrivés sur place nous commençons par envahir les toilettes, la boutique souvenir, l’accueil, le haut des escaliers…. Bref on nous voit et que dire des poulkas que nous remplissons avec les sacssssss…. Encore et toujours des sacs et ça ne fait qu’une demie heure que nous sommes arrivés. Ha oui il y a aussi un manteau avec fermeture cassée et un gars (plutôt grand, plutôt baraqué, aimant la chasse…..) qui a oublié son duvet. Je vais bien, tout va bien. On respire un bon coup !
Après le pique-nique, le Chabada et enfin les activités en deux groupes.
Le groupe des apprentis Musheur avec Guillaume, Nico B. Julien L. et Thomas L. part avec Olivier Claire et Alex
Le groupe des raquetteurs quant à lui se divise en deux pour permettre à chacun de marcher à son rythme.
Les Musheurs
Avec Claire nous rejoignons Olivier et ses chiens en contre bas de notre campement. Autant vous le dire tout de suite, nous allons passer une après-midi confortablement installées dans les traîneaux. Étonné, Olivier regarde ses chiens, ses traîneaux et nos apprentis. Nous regarde de la tête au pied et nous comprenons enfin que l’après-midi ne sera pas de tout repos. Point de traînons pour les bénévoles mais bien du galoppage en règle pour suivre les traîneaux... Nous voilà donc partie sur nos frêles gambettes tantôt sur nos pieds tantôt sur mes genoux (je parle de Claire bien évidement).
Arrivée sur la piste plusieurs options s’offrent à nous, gauche ou droite. Se sera la gauche puis la droite, tout droit mais où sont-ils ? Olivier nous à dit d’avancer, on avance. Là encore plusieurs choix mais toujours pas de chien ni de bonhomme. Ha si, nous entendons les chiens mais à droite ou à gauche ? Telle deux trappeuses, notre instinct nous pousse à continuer le chemin, mais l’experte que je suis à vite vue qu’aucun chien n’étaient passés par là ! Donc rebroussage de chemin, nous entendons toujours les chiens au loin. A mi chemin nous les voyons enfin mais sur le chemin que nous avons rebroussé. Ni une, ni deux, nous partons en courant à travers la foret pour les retrouver, nous ayant aperçu nous poussions qu’ils aller s’arrêter. S’arrêter, pour quoi faire ? Ils nous font de grand coucous et continus leur route nous laissant seules abandonnée au milieu ect...
Ce fut long et éreintant mais nos efforts ont payés nous les rattrapons plus loin après quelques roulés.
Nous les retrouvons les garçons entrain de défaire les attelages et nous accueillent par « Bah alors vous avez fait quoi, vous êtes à la traîne... ». Ce fut une belle après-midi.
Les raquetteurs
Avant même de partir, le passage par la case je chausse mes raquettes est une véritable épreuve. Entre « quelle est ta pointure (1, 50m), lève le pied droit, non l’autre droit » et j’en passe le départ fut un peu long !
Pour plus de facilité nous faisons deux groupes. L’un accompagné pas Isabelle, Philippe et Suzanne avec Marion, Thomas G. et Jérémie part à l’aventure sur une petite boucle prévue autour du village nordique. Le deuxième groupe, mené par Thierry et suppléé par Michel et Lola, est constitué de Nicolas W., Julien T., Fabien, Benjamin et Mathilde et part à la recherche des apprentis mushers. Lorsque la première montée dans un peu de poudreuse arrive, les pas deviennent quelques peu hésitants puis la confiance grandit avec la distance. L’alternance entre les montées, les descentes, les chemins damés et les chemins de traverses permet de varier les plaisirs et de voir les sourires sur les visages. Sur la boucle, des pauses s’imposent. Mais attention pas n’importe les quelles… Il y a tout d’abord les pauses « cormorans » lorsque le soleil arrive à percer dans le ciel. Vous ne connaissez pas ??? Tel ces oiseaux des mers, les bras légèrement écartés tournés vers le soleil le groupe sèche tranquillement. Il y a également les pauses « révolution » aux bords des pistes de ski de fond. Les « Pas contents, pas contents » de Thierry et de toute la joyeuse troupe résonne pour dire que la neige n’est pas suffisante. Enfin, la pause « découverte d’un ruisseau magique » sous la neige se transforme rapidement en bulldozer à qui cassera le plus de pont de neige pour découvrir le cheminement du ruisseau. Les apprentis mushers n’étant toujours pas en vue, le groupe revient tranquille au village pour se poser bien au chaud autour d’un brasero éteint à l’extérieur. Le mental fait bien les choses, il fait bon.
Marion et Julien T. n’ayant pas eu leur compte, c’est reparti avec Philippe et Lola pour un petit tour sur les pistes de ski de fond.
C’est à 17h30 que nous sommes tous réunis. Répartition dans les yourtes et tipis. On a oublié de vous dire que pour la nuit en igloo c’est loupé sauf en combi néoprène. Pas assez de neige et le peu qu’il y ai est trempée. On a vite opté pour les yourtes et tipis chauffés au poêle à bois !
Qui dit poêle à bois dit sécurité et petit quizz pour être sûr que les consignes soient bien comprises et respectées. Au vu des réponses Philippe dormira avec l’équipe yourte !
Un week-end sans apéro n’étant pas un week-end HandiCaf, nous nous y mettons en attendant la tartiflette et la soupe avec os ou sans n’os de canard (cf Mathilde) bien méritée. Nous partageons le repas avec un groupe « influenceuses ». Vous savez pas ce que c’est ? Hé bien moi non plus. Seule Claire semble comprendre ce monde # 2.0.
La fatigue étant là, c’est à 21h que les duvets retrouvent leur viande.
Dimanche
Après un réveil difficile et un pt déj, nous voilà repartis pour une matinée ensoleillé d’aventure. Au programme, perfectionnement au mushage, land’art et ballade en traîneau tiré par 8 chiens. Pendant que les uns se balladent les autres s’initient à l’art éphémère avec thiery, ses pelles et ses scies à neige. La matinée se déroule tranquillement, nous voyons passer nos amis musher a qui Olivier à rajouté un chien pour chacun.
Nous les retrouvons à l’arrivée avec un grand sourire et les compliment d’Olivier très fière d’eux et qui espère les revoir l’an prochain.
Ce week-end se termine par le pique-nique pris dans la cabane du trappeur chauffée pour l’occasion.
Suzanne, Philippe, Claire, Lola, Michel et … Alex