Sortie Vélo de Montagne dans Biros en Collective CAF Toulouse & co : Col de l’Arrech et Voie Decauville.
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Réalisée le 7 Juin 2015 avec 6 Cafistes.
38 kms et 1500m D+
L'exploration réussie de la Voie Decauville en 2011 m'avait donné envie d'y revenir avec un groupe pour partager ces bons moments. Pour une question de timing nous avions du y renoncer en 2012 lors du Tour du Valier (déjà avec Hon2, Enez, PBdA...), voilà une belle occasion que d'inscrire ce balcon historique au programme du club.
CR de Cyrille du CAF Figeac, merci à lui.
Il est 7H00, les cloches de a petite église de Bonac sonnent, j’ouvre un œil !
« Tiens l’équipe doit être en train de charger le camion sur le parking de Chullanka à Toulouse, moi j’ai encore 1H30 pour me préparer»
Le soleil est au RDV pour déguster un petit déj à la terrasse du Relais Montagnard dans lequel j’ai passé la nuit.
8H30, le camion vert arrive, des têtes connues en sortent (Philippe, Christophe, Roland) mais aussi de nouvelles (Rémi et Bertrand).
Présentations sont faites et c’est parti ! on attaque direct par un petit « rempaillou » et très vite le vélo est sur le dos : il est pas encore 9H00 : Bizutage ? NON ce n’est que de courte durée et cela permet de se tester sur une petite descente plutôt raide et technique. Rémi arrive un peu sale en bas.
C’est parti pour la grosse ascension du jour : direction le col de Cassaing d’abord par la route de Luentein puis par une jolie piste et enfin le final sur un magnifique sentier en balcon ou plutôt en gouttière vue sa largeur. Premier point en haut et énumération des sommets en vue. Je ne connais pas bien les noms mais je m’aperçois qu’on en a déjà arpenté pas mal avec nos biclous.
Nous continuons notre tour en gouttière (qui est même parfois percée !!). La vue est magique, le gypaète tourne au dessus de notre tête. Au pied du col de l’Arrech un rude portage est nécessaire d’autant plus que l’on décide de l’attaquer juste sous le col donc droit dans les myrtilles.
C’est dur mais on sait que la récompense se trouve derrière. Pause casse croûte au sommet avec maintenant des vautours qui tournoient dans le ciel (et les mouches autour de ma pomme).
Le départ de la descente est plus que sauvage : normal, on n’a pas fait attention et nous ne sommes pas sur la trace déjà validée (il faut partir sous le Cap de l'Empaillou mais nous n'avons pas trouvé le départ). Christophe en profite pour faire une belle figure : c’est rare mais joli surtout quand on ne se fait pas mal. Nous retrouvons vite le haut de la piste de montée mais pas pour longtemps car au détour d’un virage le GR 10 plonge dans une suite d’épingles serrées sans fin !
Je ferme la marche en observant le spectacle ! Ca commence par Rémi qui tente sans le vouloir et sans succès de couper 2 épingles pour terminer après 2 saltos presque sur le guidon de Philippe 5m plus bas. Plus de peur que de mal ! Un peu plus bas Philippe essaye d’abandonner lâchement son vélo en finissant une épingle en plongeon !
Objectivement très dures ces épingles et c’est avec joie que nous enchaînons sur une descente dans la hêtraie jusqu’au torrent d'Orle. Nous sommes à sec et pendant que certains s’occuppent de remplir les camelbacks au ruisseau d’autres en profitent pour un petit repos à coté des Mérens. Petit moment de doute pour certains et Christophe et Rémi décident d’abréger la sortie. C’est donc à 4 que nous remontons en direction du port d’Orle afin de récupérer la voie Decauville. Ca passe presque tout sur le vélo mais après la grosse ascension du matin j’ai les jambes bien lourdes !
Ouf, il n’y a que 200m à remonter et nous voici sur les rails, enfin sur ce qui était avant une voie ferrée. Cette traversée et très belle : on alterne entre sections en hêtraie magique, passages de ravines (plus en moins encombrées par les dégâts causés par les avalanches de l’hiver), passages dans les feuilles mortes et les fameux tunnels ! Génial !
Après plusieurs kilomètres, arrive la grosse poulie de l’ancien câble qui annonce la fin de la voie. La suite n’est qu’enchantement : une descente en épingles nettement plus facile et fluide que la première, toujours en hêtraie.
Un peu de route et nous revoilà à Bonac où Christophe et Rémi nous attendent sagement au bar.
Un brin de toilette au ruisseau et nous nous attablons pour la descente finale pendant que Djoko et Wawrinka se déchainent sur l’écran géant installé dans le bar ! Et oui aujourd’hui c’est la finale de Roland Garros ! Mais nous ce n’est pas Roland Garros que nous remercions mais bien notre guide du jour Roland Rowel !
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