3-4 Feb. 2018 - Nouvel hiver, nouvelle formation UF Terrain Neige, nouvelle destination.
Cette fois c’est du côté de la Haute-Ariège et Andorre que j’avais souhaité allé avec mes 6 motivés, l’une ayant préféré rester sous la couette à la dernière minute…Samedi matin départ 8h de JJ, avec un arrêt au bistrot de Tarascon pour un café et décrire l’organisation et objectifs du WE. Puis direction la station de Goulier, la Puymorens étant fermé. A la sortie du village il fallait déjà chainer.
Au parking de cette petite station, peu de monde. A peine partie les sacs sur le dos, qu’une dame au Talkie nous interpella pour savoir où nous allions, car « il y a un risque 4 » nous dit-elle.. En fait, nous sommes allés 200m au-dessus à gauche des pistes pour trouver une belle pente de neige et faire nos manips de réchappe en glissades et autre assurage, corps mort, encordements, anneaux de buste et à la main … Cependant, bien que les 40 à 50 cm de poudreuse soient propres à un excellent ski, ils laissent de suite apparaitre de l’herbe. Donc pas de sous couche à cette basse altitude. Nous étions en plein vent pendant près de 6 heures et à 16h30, il étant temps de redescendre au parking…brrr.
Direction Merens les Vals et l’excellent gite du Nabre que nous atteignîmes au coucher du jour. La patronne est très aimable et accueillante, c’est une adresse à recommander. Les dortoirs sont sur plusieurs étages avec une agréable ambiance. Nous avons vite sympathisé avec un groupe de raquettistes du CAF de Montpellier habitué au gite (clin d’œil à Bruno Viero). Encore quelques manips avant le diner partagé dans la pièce commune et tout le monde au lit vers 22h.
Dimanche 04 février. Réveil à 6h45, puis après un bon et copieux petit déjeuner nous avons pris congé de la patronne du gîte à qui j’ai promis de donner son bonjour à Nath et Pascal (qui se reconnaitrons), puis direction Grau Roig toujours avec les chaines. L’objectif initial était le couloir du Bony d’Envalira, mais le risque avalanche de 3 et l’énorme quantité de poudreuse nous y a fait renoncer et nous avons trouvé un « coin » pour répéter les manips en ajoutant les mouflages et simulations de déplacements encordés. A 11h il a commencé à neiger et la visibilité devenait faible. A 14h, nous avons craqué et décidé de rentrer à la voiture.
Un bilan ? Oui, de vraies conditions hivernales, beaucoup de travail accompli même s’il n’y a pas eu de vrai course, mais le risque a été évalué et la prudence de rigueur. Une fois le debriefing fait dans un bar d’Ax, tous sont repartis j’espère repus. Ont participé : Eva, Maëlle, Maria, Jean-Charles, Jean-Marc, Florian et Domi.