Il faut profiter de l’enneigement conséquent de cette fin de saison, en exploitant les rares créneaux météo favorables !
Je suis donc allé faire un tour du côté de Baqueira, les webcams étant suffisamment explicites sur le niveau d’enneigement résiduel là-bas. Ce que les webcams ne montrent pas, c’est que l’intérieur des massifs est vraiment remarquablement enneigé, à tel point qu’on peut encore aller skier le classique Baciver en ne déchaussant qu’une fois, sur quelques mètres !
Mon idée de départ était de visiter le pic de Qüenca, bien à l’est du plateau de Beret.
Une fois atteint le belvédère du tuc de Rosari, je juge, de loin, que ce sommet n’est plus suffisamment en conditions pour être valablement skié. En revanche, le Bonabé, qui domine le vallon d’Airoto, est, lui, en conditions. Un aller-retour s’impose dans sa face sud-ouest ! Ce n’est pas tout près, mais les conditions sont bonnes, et il fait encore beau. Première descente en neige parfaitement décaillée en versant nord-est du Rosari..
Du sommet du Bonabé, le tuc de Rosari de Baciver, éclatant de blancheur, semble bien tentant ! Donc, une fois descendu le splendide toboggan à 40° du Bonabé, je passe le col de Moredo, je traverse le long plateau et j’atteins le 3ème sommet de la matinée.
Magnifique descente, encore dans le 40°, en face sud.
A force de crapahuter, la neige ramollit, forcément.. L’iso 0 est à 3000. De plus, les nuages annoncés par la météo entourent le secteur, mais ne touchent pas encore « mes » sommets. Il est quand même temps de rentrer..
Repasser dans le vallon de Marimanha n’est pas chose aisée, la crête qui m’en sépare est ourlée de corniches imposantes et prêtes à s’écrouler. Je repasse donc par la cime du Rosari. 4ème sommet de la journée..
Bien que la neige devienne un peu collante, les nuages la préservent des rayons ardents du soleil, sans apporter de « jour blanc », c’est donc très bien.
De retour au parking de l’Orri, je m’aperçois que les pistes de la station sont très bonnes à skier. En effet, la neige « de culture », qui les a alimentées en or blanc tout l’hiver, est composée de grains de glace, et ce qu’il en reste aujourd’hui est bien dur. Je me paie donc une montée supplémentaire pour avoir le plaisir de tailler de belles courbes, en ce début d’après-midi..
Près du parking, quelques « d’jeuns » me régalent : avec leurs surfs, ils montent… 5 mètres environ, pour avoir un peu d’élan pour « rider » une rampe improvisée.. on s’amuse comme on peut, hi hi !
Le tout en images :