Participants : 2 encadrants : Pierre et Marie-Loï – 5 cafistes : Nathalie, Florian, Marc, Guillaume, Jean-François
Cordées : 1 encadrant + cafiste - 2 cafistes en autonome - 1 encadrant + 2 cafistes
Non, ils ne s’en allaient pas obscurs dans la nuit solitaire, mais souriants, trépignants et fringants dans le jour qui promettait d’être chaud et offert.
Ce fut donc une belle équipe, motivée, d’humeur aussi joyeuse que concentrée aux moments requis, qui s’est attaquée à 2 très belles voies de rocher, dans un environnement fabuleux.
Pène Sarrière par l’arête S (dite « la Taillante ») – Voie splendide, dans une ambiance exceptionnelle à ce niveau (max 4a), qui se vit proposer par chacun des superlatifs émus et heureux (à l’inverse des fonds de pantalon qui se frottèrent le fait de l’arête, guère plus de 15 cm avec à-pic narquois de chaque côté). Pour certains c’était la première expérience en grande voie, et ils ne sont pas près de l’oublier. Que du bonheur ! À noter que nous sommes sortis par la fin (15 m) de la Classique de la face E, dans une belle dalle, 5b (évitée par la cordée autonome chaussée en grosses : 2 pas d’adhérence qui auraient été délicats)
- Voie équipée (spits et pitons) – Prévoir longues sangles pour relier les points aux relais.
- Approche, depuis le parking du tennis de Gourette : 1 heure
- Dans la voie : 3 heures au total pour les 3 cordées
- Descente (45 minutes)
Pic de l’Amoulat, éperon W – Là aussi, il est difficile d’éviter les superlatifs. Même la longue et fastidieuse marche d’approche (2h30) sur une interminable piste de ski, à l’aller comme au retour, s’efface devant les étoiles laissées dans les yeux, la tête et le cœur. Cette voie a probablement peu de comparaisons dans ce niveau (V), un TA bien engagé (donc y aller avec un peu de marge). Mais la superbe adhérence du rocher donne toute confiance. On a pu placer quelques friends dans des trous, voire petit bicoin douillettement accueilli par une petite lunule). D'autres lunules, épaisses et rassurantes, sont les bienvenues pour y entourer une sangle. Le tout dans un panorama somptueux, les Pyrénées sauvages comme on les aime. En dessert, 2 rappels en terrain incliné et péteux qui ont bien plu à 2 quasi novices en la matière (« même pas peur »). La bière au pied des pistes au bar-hôtel La Boule de Neige, d’un accueil extraordinaire, fut le point d’orgue enthousiaste d’un weekend inoubliable.
- Voie TA (quelques pitons et spits épars) – Les possibilités de protéger sont parfois… « spartiates ».
- Approche, depuis le parking de Gourette : 2h45
- Dans la voie : 4h00 pour les 3 cordées réunies
- Descente : 1h30
Journée parking-parking : 8h15 – 19h00
Nuit en gîte : Auberge-restaurant l’Embaradère, à Laruns, en dortoir. Propre, tout confort, et on y mange merveilleusement bien (soir, et ptidéj). Pour un prix mini.