Encadrants : Laurent
Participants : Arnaud, Christophe, Philippe.
On se retrouve à 4 au parking de l’Hospice de France, quasi bondé.
Il est vrai que le temps est annoncé idéal pour la montagne : beau temps ensoleillé sans vent.
On commence par une courte descente avant d’entamer une montée régulière sur un chemin forestier agréable.
On rencontre des chasseurs postés et on entendra au loin des coups de feu au loin…
On atteint facilement la cabane de Campsaure et son plateau bucolique peuplé de vaches et de chevaux.
On est ébloui par les paysages grandioses accentués par le ciel bleu immaculé : « Que la montagne est belle ! »
En quittant le plateau, on rejoint le col de Romingau et l’Espagne.
La difficulté monte d’un cran et nous oblige à pousser ou à porter le vélo selon le terrain rencontré.
On enchainera de longues montées et courtes descentes jusqu’à Port de Venasque.
La vue est enchanteresse avec comme point d’orgue le panorama étincelant de l’Aneto.
On rencontre de nombreux randonneurs qui ne sont pas indifférents à notre présence avec le vélo sur le dos...
Leur réaction sympathique est un mélange d’incrédulité et d’admiration.
« Mais d’où venez-vous et où allez-vous ?! »
On est, à notre tour, admiratif de certains randonneurs qui le font le tour en sens inverse et d'autres qui font du trial en partant de Bagnères de Luchon en aller – retour !
On est content d’arriver au Port de Venasque (2444m) où l’on fait une courte pause car la température se rafraichie.
On descend les premiers mètres à pied avant d’enfourcher les vélos avec la vue sur les lacs de Venasque et le nouveau refuge en cours de construction.
La descente est un enchainement de raides et sinueuses d'épingles à cheveux où se mélange des sensations contradictoires : le plaisir d’avoir passé la précédente et l’appréhension de la suivante...
Nous faisons régulièrement des arrêts pour conserver l’acuité et apprécier pleinement cette fabuleuse descente.
Vers la fin de la descente, la fatigue se fait sentir.
Par sécurité, je donne la consigne au groupe de ralentir la cadence pour prévenir tout incident.
Et patatras, je chute durement en voulant éviter une randonneuse !
Plus peur que de mal, je m’en tire avec une foulure du poignet et des écorchures au mollet.
Le groupe me rappelle ironiquement ma dernière consigne…
« Eh oh c’est qui le chef ? » 😊
On rejoint le parking avec la banane jusqu’aux oreilles.
Cette journée de vélo de montagne restera mémorable pour tout le groupe.
Dans ma chute, mon portable a rendu l’âme et je n’ai pas pu récupérer mes photos.
Heureusement, ils restent les belles photos de mes comparses pour immortaliser cette belle journée de montagne.
Portez-vous bien.
Bonne semaine,
Laurent
Voici les photos :