HandiCaf : Le camp des petits Suisse
Date : 01 au 09 avril 2023
Bénévoles : Pierre, Martine et Alex
Participants : Enzo, Benjamin, Nicolas W, Fabien, Jérémie, Xavier, Nico B., Simon, Marion, Margot, Mathilde, Thomas, Nico F., et Vivian
Samedi
Tout le monde est au rendez-vous à 6h30 avec armes et bagages et surtout bagages. Après une bataille de 10min pour faire en sorte que tout rentre, je jette l’éponge. Deux solutions : trop de bagages ou coffre trop petit… Ni l’un, ni lautre la preuve par Philippe qui d’un tour de main à résolu le tétris des deux camions. Sur le départ, la tuile, l’ampoule gauche du phare avant d’un des camion ne fonctionne plus ! On désespère de partir…
C’est à 7h15 que nous décollons enfin direction Narbonne avec un arrêt petit-déj et marche arrère mal controlé (boom, un optique arrière en mois) puis direction Valence pour le pique-nique. C’est après que ça se corse, les GPS de chaque véhicule se contredisant. C’est par talkie que nous ajustons le trajet jusqu’à la frontière. A partir de Chamonix la neige est présente sur les bords de route et comme par magie disparaît la frontière passée.
La frontière, qu’en dire ? Nous l’avons a peine vue !
Pour rejoindre Marecottes il nous faut dans un 1er temps monté puis bascuer le l’autre coté et redescendre vers Martigny et là….
Pierre qui conduit le second camion nous appelle pour nous demander si nous sentions se délicat fumé. He bien non. Arret d’urgence, le fumé viens de ses pneus, mais pas de panique après une pose de 15 minutes tout semble rentrer dans l’ordre d’autant plus que nous sommes en bas du col. Marecottes n’était plus qu’à 9km avant que nous loupions embranchement. Une demi tour plus tard, nous voici sur la bonne route et Marecottes s’offre à nous en se début de soirée. Mais attention, faut il encore trouver comment se rendre au gite sans passer par une rue en sens interdit. Tour du village, toujours pas de solution et enfin de la lumière. Je me précipite pour demander mon chemin à un brave autochtone qui me dit texto « faites demi tour et prenez la rue en sens interdit ! »
Respectant les us et coutures nous enfin au gîte ou nous sommes accueilli par Alexandre.
Installation dans les chambre et repas autour d’une traditionnelle raclette.
Fin de la soirée pour les jeunes la notre débute !
Dimanche
Après une nuit bien méritée nous nous retrouvons à 8h au petit-déjeuner.
Pas de stress, Céline ,l’accompagnatrice moyen montagne, à au vu du temps très mitigé décaler la journée à lundi. Donc nous sommes libre comme l’air. Nico B. en profite pour nous demander si nous serions d’accord pour aller visiter le zoo du village. Après un sondage mené de main de maître direction le zoo ou nous passons deux heure à nourrir les cervidés et observer sangliers, loup, ours et lapins géants. Il est à note la grand questionnement de Simon « on va visiter un zoo d’animaux morts ou vivants ?»
A midi nous rejoignons une aire de pique-nique abrité et heureusement, la température est plutôt basse…
L’après-midi nous ouvre ses bras, certains pensants retourner au gîte se la couler douce… A croire qu’ils ne nous connaissent pas ! Et c’est partie pour une rando 400m de dénivelé. C’est GPS et Talkie-walkies en main que Jérémie, Mathilde et Enzo nous guide au pas de charge. C’est ainsi que noius avons découvert le village des Granges puis de Salvan pour revenir à Marecottes après 3h de chemins boueux, de montées qui montent et de descentes que descendent. Je vous entends de là « comment ça une journée sans se perdre ? « Pas possible ! »… Eh bien oui, pas possible grâce à Martine, mais vite rattrapé par les jeunes.
La journée se termine par une douche chaude bienvenue, un phare réparé par deux super bénévoles, un apéro tout aussi bienvenu et une soupe chalet recette mélange de fromage, pâtes, pomme de terre, fèves, épinards et une pointe de mystère et une tarte au pommes.
Il est l’heure d’aller préparer les affaires pour demain et d’aller se coucher.
Lundi ou Mélèze-moi tranquille
Ce matin rendez-vous avec Céline à 9h30 à Martiny. Très vite nous montons vers le village de Chemin en passant par Chemin dessous puis chemin dessus.
Chaussés et équipés nous faisons connaissance avec Céline autour d’une présentation individuelle. Elle nous explique ce que nous allons faire.
Thomas : On à fait méditer, respiration et expiration
Mathilde : avec un bâton de paole, on a parlé et présenter à tour de rôle
Nico F. : Elle nous a donné le nom des arbres et elle nous a appris à comprendre les marques des animaux. nous a montrer les animaux
Marion : J ‘étais tellement concentré sur mes pieds et aussi elle était loin de nous et elle à commencer à marcher rapide et alex à dit qu’on ralenti le pas . Y a marcheur pas vite .Après c’était plus à mon rythme.
Comme l’a dit Marion, le départ fut rapide…. Mais après un rééquilibrage du groupe tout le monde trouve son rythme. Après une petite monté nous nous arrêtons dans une clairière de mélèzes.
Céline nous propose une première pause méditation.
Jérémie : on a fait le cercle et on sait dit les prenoms
Thomas:moi je me souvient qu’en était en rond on a fait une interview avec le téléphone de Alex. On a parlé de se qu’on fait.
Vivian : bah écoute cette journée plu beaucoup et puis voila et puis j’ai remercié Céline aussi
Nico B : j’ai trouvé ce moment très personnel et très convivial et très intéressant.
Après ce moment de méditation nous reprenons notre chemin qui monte , et monte et remonte pour arriver à une clairière pour la pause pique-nique. Grand moment de partage, Céline nous à offert des spécialités local.
Thomas : Elle nous a fait gouter du gruyère et de la viande séchée et de la mousse de betterave et moi j’ai beaucoup dormi. C’était trop bien.
Martine : Et du chocolat
Mathide : et y avait un gros câlin sur les arbres. Après ça on à fait aussi on a marché autour dans les endroit autour de la clairière et on à fait que marcher et après on a fait aussi de la récupération et j’ai bien aimé de sentir l’odeur du chocolat.
Les batteries bien rechargées, nous repartons toujours plus haut pour arriver sur une crête et attaquer la descente.
Nico : on a parlé des grands oiseaux, les grands corbeaux, le roitelet,
Enzo : la mésange noire, le bec croisé. On s’est arreté pour voir les larves scolytes
Au milieu de la descente nous tombons sur un lit de mousse bien verte
Mathilde : on a enlevé les chaussettes après on s’est mis pieds nue et on a marcher dans la mousse verte qui coule sa donne envie de sentir les odeurs ; J’aime bien mettre les pieds sur le sol et les couleur des pieds tout blanc (voir photos)
Thomas : moi je me souviens que Céline nous à montrer les nom des toutes petit fleurs.
La descente continue tranquillement pour rejoindre le village de Chemin ou avant de quiter Céline nous exprimons les meilleur moment de notre journée.
Thomas : moi ca m ‘a plu, c’était super, splendide. La randonnée était surper splandide et que céline était vraiment trop cool.
Nico B. : La première journée en Suisse m’a beaucoup plu, il a fait beau ni trop chaud ni trop froid.
Mathilde : Je m’exprime bien, est j’étais bien contente de faire la marche et tout ça et après je suis très contente de faire la randonnée avec les copains et copines et j’étais bien contente avec tout le monde et j’espère que je vais grandir et voila.
Enzo : Je suis content que la journée se soit bien passée.
Marion : on s’est pris de gamelles et j’ai roulé sur Pierre et j’étais morte de rire.
Nous quittons Céline pour revenir au gîte.
Mardi
Le soleil est annoncé pour toute la journée, 7h30 branle bas de combat pour une rando avec Sarah. Petit-déj, les dents, pique-nique, crème solaire c’est le top départ. Enfin top départ c’est vite dit, Martine doit gérer nôtre problème de freins qui fument. Téléphone à la société de location qui nous dit que les freins sont neufs et que c’est normal qu’ils fument…heu... on n’est pas rassurés pour autant ! Heureusement Alexandre, le gérant du gîte est venu à notre rescousse en trouvant un garage qui veuille bien prendre le véhicule mais pas après 18h. Ouf, nous pouvons partir en rando, le camion attendra ce soir.
Sarah nous ayant rejoint au gîte nous partons direction de la cascade du Dailley par le chemin que nous connaissons depuis dimanche. Le groupe à bonne allure et est content de raconter à Sarah nos aventures Suisses. Sarah nous a fait découvrir des plantes médicinales, les sommet enneigés qui nous entourent et la fabuleuse histoire du Rhône et des glaciers qui ont été bloqués par la montagne et ont du bifurquer ce qui a donné naissance au coude du Rhône.
La cascade est magnifique mais nous n’avons pu aller l’admirer que depuis la passerelle car nous sommes encore en période hivernale, en attestent les stalactites le long de la passerelle.
Pour le pique-nique nous revenons sur nos pas pour nous poser au soleil. Sarah nous fait découvrir des mets locaux, fromage de chèvre et de vache, saucisson de bœuf et chocolat.
Après cette pause nous repartons pour une montée qui nous mène sur une crête d’où nous pouvons voir grâce à la longe vue un glacier enneigé.
Sarah nous explique aussi que nous marchons sur une digue servant à bloquer les avalanches et les effondrements de falaises. Un peu plus loin les chose commencent à se compliquer grandement en arrivant sur le plateau. Devant nous, nous devinons le village très très bas… et sous nos pieds une pente vertigineuse, mais vraiment vertigineuse du type abrupte sans lacets ! A chacun sa technique, tout droit en courant et hurlant, d’autre sur les fesses en mode luge, en crabe et d’autres plus prudent en prenant leur temps mais tous sous le regard attentif de Sarah et de l’équipe, les plus agiles aidant les plus timorés.
Nous arrivons enfin en haut du village et petit coup de stress, il est 17h15 le garage ferme à 18h… Martine court accompagnée de Sarah qui s’est gentiment proposée pour l’accompagner au garage et la ramemer au gîte. Fin de l’aventure à 18h. Sarah vient nous dire au revoir.
Douche et temps de pause bien mérités... des jeux de société s’organisent et le mot magique et tant attendu est enfin pronocé APEROOOOOO !
Fin de la journée devant une fondue aux fromages et la cerise dur le gâteau :meringue double crème indescriptible de douceur...
Allez hop pipi les dents et au dodo !
Mercredi Jour de repos
Petit-déj pyj, le rêve !
Petit retour en arrière : pour rappel, nous avons un camion qui fume des roues, nous l’avons confié au garage du coin. Résultat nous n’avons qu’un seul véhicule pour 17… La seule solution que nous avions était de faire 2 allées retour entre Les Marecottes et Les bains de Lavey situés à 30km. Soudain Alexandre nous soumet la solution du train et par un concours de circonstance le guichet de la gare est ouvert. Petit stress, nous sommes un peu court en temps. Je cours acheter les billets pendant que Martine et Pierre se chargent d’activer la troupe et c’est pas une mince affaire « tu as ton maillot sur toi, Non dans mon armoire…. » Et j’en passe !
Enfin nous sommes sur le quai avec 20 minutes d’avance mais nous avons au moins l’assurance de ne pas le louper.
Les Marécottes – Martigny, changement de train à Martigny pour St Maurice et c’est là que les choses se compliquent. En Suisse il faut réserver le bus que nous devons prendre de St-Maurice aux Thermes. Pas de réservation pas de bus, nous voilà sous le fronton de l’office du tourisme sans moyen de locomotion. Le chauffeur ayant pitié de nous accepte de nous prendre sur le prochain voyage 30 minutes plus tard.
Aux pieds des bain, ils fait froid et impossible de rentrer pour pique-niquer. J’ai beau négocier ; rien à faire. Nous pique-niquerons donc sur le parking ou il est interdit de pique-niquer !
Etant limités par les horaires du bus par du retour, Là encore je négocie avec la caisse pour avancer notre heure à 13h au lieu de 14h30 et là bonne surprise de 2h nous passons à 3h de détente aquatique. Mais avant d’aller ce tremper il nous faut passer par la case déshabillage et casier à carte. Grand moment de solitude, devant notre désarroi la responsable des casiers vient à notre rescousse. Plus besoin de carte, chacun à la clef de son casier au poignet enfin presque…
Les bassins ludiques sont à l’extérieur avec une eau à 35°. Petit saisissement de courte durée au vu des jets, du labyrinthe à courant, des jacousis allongés et des douches massantes . Après 2 heures de bain extérieurs nous rentrons pour faire une immersion balénique musicale allongé sur des tapis les oreilles dans l’eau pour entendre une douce musique relaxante. Et de la relaxation il nous en faudra pour passer à l’étape casier et rhabillage. Tous les casiers sont ouverts mais Margot et Jérémie restentnt en maillot. 2 solutions s’offre à nous : Les ramener en petite tenue ou mobiliser tout le personnel de la piscine pour retrouver les affaires ! Trop de témoins pour la 1ere solution, nous optons donc pour appeler la responsable qui en 5 min retrouve les sacs manquants laissés dans les cabines par nos chers amis !
Nous pouvons enfin sortir et là … Je reste bloquée derrière le tourniquet. Impossible de passer . Appel, on me dit de pousser, je pousse et rien… Je finis par emprunter la sortie fauteuil roulant.
Cette fois çi le bus accepte de nous prendre sans problème. Retour à la gare de St maurice correspondance à Martigny et loupage de train toujours à Martigny. Une voyageuse nous informe que les trains suivants sont annulés et remplacés par des bus pour travaux sur la voie. Panique sur le quai, ou sont les bus. ? Je me précipite aux guichet et horreur une file d’attente de 10 personnes et les guichetiers sont bien Suisssssssses ! Au bout de 15 minutes Martine m’appelle pour me dire que le train est a quai, je me reprécipite pour ne pas le rater et une fois à bord le départ est annoncé 15minutes plus tard. Je souffle.
C’est vers 18h que nous arrivons au gîte. A l’heure ou nous écrivons ces lignes les aspirateurs sont sensés ronronner dans les chambres.
Au menu de ce soir Papet vaudois et mousse au chocolat.
A suivre...
Jeudi : cors aux pieds ou cor des Alpes
Ce matin est un grand jour, Martine et Pierre partent dès 7h30 récupérer le camion enfumeur et en profitent pour partir à la recherche des vignettes d’autoroute. Pendant ce temps, je m’occupe des levers et des petits-déjeuner.s La consigne est simple, on s’habille en rando avant de descendre et je vous laisse deviner dans quelle tenue je les trouve devant leur bol de céréales… Ils sont bon pour remonter s’habiller.
Martine et Pierre reviennent de leur aventure vers les 8h30 pour prendre un petit-déj express et superviser la préparation des sacs.
Martine nous a trouvé une rando dite tranquille pour rejoindre le village Le Tretien. Dés le départ nous partons à contre pied des panneaux de rando indicateurs. Mais Martine remplaçant Philippe nous la suivons presque aveuglement. Mauvaise langue j’émets des doutes quant à la direction !
Sommes toutes nous avançons à bon rythme et c’est à 11h00 que nous arrivons au village fait de maison en bois. Nous le visitons dans tous les sens et découvrons le four à pain. Pour le pique-nique nous choisissons de faire un sitting sur l’avenue de la gare (c’est vraiment son nom!) large de 1m bordée de pâturages mais néanmoins passante, 5 personnes en 2h (cf photos prises d’en haut) !
Toujours avec son GPS, Martine assitée de Jérémie ouvre la marche pour revenir à Marécotte. En quittant le village nous sommes escortés par un chat qui à chaque pause du groupe en profite pour venir se frotter aux uns et aux autres. Autant vous dire de suite qu’une rando « les doigts dans le nez c’est pas pour nous ». Les passages difficiles se succèdent avec une descente raide, étroite, glissante et assez dangereuse. Il nous faut ralentir un maximum le groupe pour franchir en toute sécurité les obstacles, le chat ne nous étant d’aucun secours ! Je dirai même qu’il est assez énervant de le voir franchir ses même obstacles avec facilité !
Après cette descente scabreuse (1h pour 300m de dénivelé sur 300m de distance...pente à 45 degré donc pour les matheux ?)
Enfin un pont plat qui nous permet de traverser la rivière, maintenant il nous faut remonter de l’autre coté. Et on voit la fatigue physique et nerveuse du groupe. Jamais nous n’avons autant désiré du goudron. A plusieurs reprises nous pensons atteindre le sommet mais … non. C’est au détour d’un chemin que le goudron apparaît et là soulagement, nous sommes devant le zoo.
Souvenez vous que c’est le jour de la surprise, nous nous posons donc sur l’air de pique-nique Des Marécottes pour prendre une boisson chaude et attendre la surprise en compagnie du chant des loups...La surprise arrive avec François et François chargé de housses étranges. Intrigué ,le groupe les entoure pour découvrir deux instruments qui leur sont inconnus.
Mon premier est en bois
Mon deuxième mesure 3,4m
Mon troisième servait à communiquer entre les vallées montagneuses
On souffle dans mon tout pour faire de la musique.
Qui suis-je ?
Pas de triche n’allez pas regarder les photos avant d’avoir répondu !
Nous avons droit à un concert en plein air et chacun aura pu essayé d’émettre un son dans ce grand machin. A 17h30 nous rentrons au gîte pour la seconde surprise bien méritée :
APPPPPERROOOOO suisse préparé par Alexandre. Charcuterie et fromage à volonté avant une douche et un repos bien mérité également !
La journée se finit sur les rotules mais avec encore une fois un repas typique de Friburg:
cornette au jambon à l’os.
Fin de la journée. Aucun doute le sommeil sera au rendez-vous rapidement.
Quand a nous, nous allons devoir nous pencher sur la journée de demain au vu de la fatigue générale.
Nous tenons à remercier spécialement Enzo, Simon et Nico B. qui tout au long de cette dure rando ont su nous seconder dans les passages délicats mais pas que...
Vendredi ou séance gilets jaune
Nous nous réveillons sous la neige. Après un sondage hier soir ce matin c’est la journée orteils en éventail. Au programme de la matinée, ptit-déj pyj, jeux de société et salon de coiffure pour Marion et Margot et pour d’autres retour sous la couette jusqu’au repas de midi pris au gîte. C’est à 14h30 que nous décollons pour Salvan à 1,8km sous la pluie. Pour arranger les cuisses de tout le monde nous décidons de prendre le bitume. Pour commencer nous sommes sur la grande route dans un brouillard à couper au couteau. Vive les gilets jaune, la route est assez fréquentée. Nous marchons en file indienne sur 200m avant de rejoindre une petite route et là youpi tralala le groupe s’éclate. Nous arrivons après 30 min au centre du village ou nous attend la vendeuse du « Petit Local ». Cidre, saucisses, miel, pâte à tartiné, doudou, chapeau, bol, confiture et alcool… (pour moi) !
Embûches rimant avec HandiCaf, nous sommes tombés sur la seule boutique qui n’a pas de carte bleue, je fais donc l’avance.
C’est tranquille que nous remontons au gîte sous un soleil timide qui laisse la place à la bruine quand nous arrivons.
Il est 18h30 silence total, dorment-ils ?
Le repas est prévu dans 30 minutes : soupe de légumes, gâteau vin cuit, gâteau fromage et pudding.
Demain la journée va être longue, mais je ne vous en dit pas plus !
Samedi, entre fromage et chocolat l’indigestion n’est pas loin
Voilà 5 jours que nous n’avons pas pris les camions, il nous à fallu 15min pour déglacer les pare-brise et ouvrir les portes. Mais devant une telle journée rien ne nous arrête, même pas le sac de Pierre qu’il est obligé d’aller rechercher au bout de 5 km ! Bravo on peut avoir confiance, les bénévoles ne sont plus ce qu’ils étaient…
Cette fois-ci c’est la bonne nous partons pour Gruyère ou nous sommes attendus à la maison du ….. Gruyère. Arrivé avec 10 minutes d’avance, le temps de passer aux toilettes et distribution des audioguides. La visite se fait entre écoute et olfaction et toucher, les étiquettes en braille ont permis à Vivian de profiter pleinement de la visite. Vient enfin le moment tant attendu, la DEGUSTATION. C’est avec un certain plaisir que nous découvrons le gruyère de 6,9 et 12 mois d ’affinage ce qui nous a permis d’orienter nos achats, mais voilatipas que la fromagère nous propose une dégustation de derrière les fagots, le GRUYERE DES ALPAGES et là Martine fond !
Le passage en caisse est le moment de vérité, mais il ont été raisonnables.
Viens l’heure du restau et là encore nous sommes reçus comme des coqs en pâte, salade de crudité, filet de poulet accompagné d’une ratatouille et d’un risotto le tout suivi par une meringue double crème l’ensemble arrosé de boisons locales.
C’est bien calé que nous partons à la découverte du chocolat Cellier. La aussi nous sommes accueillis chaleureusement. La visite se fait dans un premier temps sous forme d’aventure, les portes s’ouvrant et se fermant derrière nous au fur et à mesure et c’est par le passage de petites salles successives que nous découvrons l’histoire du cacao. La suite de la visite met en avant, à nouveau, nos papilles avec dégustation à volonté de CHOCOLAT. Nous finissons la visite par une petite projection retraçant l’histoire de la fabrique.
Passage inévitable a la boutique et re moment de vérité, mais la encore ils on été raisonnables. Vous n’aurez pas de crise de foie !
Retour au bercail à 18h30 pour faire les sacs et là encore nos sens (surtout l’odorat) sont mis à rude épreuve.
Douche, repas et au lit !
Demain lever à 6h30. N’oubliez pas de venir les chercher...
A bientôt pour de nouvelles aventures
Alex, Pierre et Martine