HandiCaf : Une nuit à 2249m d’altitude

Date : 17 et 18 juin 2023

Bénévoles : Pierre, Yann et Alex

Participants : Thomas, Nico B., Simon, Xavier, Guillaume, Benjamin et Fabien

Vendredi : Mauvaise nouvelle, le métro sera en grève samedi matin avec 4 jeunes qui prennent les transports en commun l’organisation va être serrée…

Pour commencer je récupère Nico B. non sans encombre, chez lui pour l’héberger. Arrivés chez moi gros coup de stress, Nico ne trouve pas ses clefs. Il vide toutes les poches et oh miracle les clefs réapparaissent accrochées au téléphone. 10 minutes c’est le téléphone qu’il pense avoir oublié chez lui. « Cherche tes clefs… » !

Samedi

Ce matin ça pique un peu avec un réveil à 5h. Ptit dèj et en route pour aller récupérer Simon au grand-rond puis Guillaume à Ramonville pour finir par arriver à 6h55 au Argoulets où nous attendent Pierre, Fabien et Xavier. Vous vous dites « m’en oublierait-elle pas un ?». Je vous laisse deviner qui est arrivé avec …. 5min de retard !

Tout le monde installé direction L’Hospice de France avec un arrêt au PGHM pour récupérer des légos et des panneaux de financeurs pour l’inauguration du refuge de Vénasque qui aura lieu samedi prochain.

Nous retrouvons Florise et Julien sur le parking les accompagnateurs moyenne montagne qui nous accompagnerons dans cette aventure proche des sommets. Nous attaquons les 850 de dénivelé à 9h50 avec chacun une boite de légos dans son sac, 3 bouteilles de Vouvrai pour Yann et les panneaux pour Julien !  Florise, Nico, Simon, Thomas et Guillaume ouvrent la marche suivis par Xavier, Fabien et Benjamin qui avancent plus lentement mais surement. Les arrêts sont fréquents, pour attendre tout le monde mais surtout pour s’hydrater. Nous sommes arrêtés dans notre élan par un passage à gué très fougueux. Après 5 minutes de réflexion et au vu du courant et de la profondeur, nous décidons de les faire déchausser. C’est entourer de nous cinq qu’ils passent la tête haute et les pieds mouillés se premier obstacle. Les pieds sec nous repartons, il ne faut pas trainer les orages sont annoncé pour 16h. A chaque halte, Florise en profite pour nous montrer les fleurs et leurs particularités ? C’est ainsi que nous avons appris et vu que les Pyrénées abritaient des plantes carnivores qui se nourrissent grâce à la colle présente sur leurs feuilles. Après 3h de marche, les estomacs crient famine, une pause s’impose mais il n’est que 13h et déjà le ciel s’assombri. Le repas sera avalé très vite en 30min. Pas le temps de digérer si nous voulons arriver avant la pluie. Il nous reste moins d’un quart à faire et c’est en 1h15 que nous l’avalons. Dernier raidillon et nous y sommes avec en prime le passage sur un névé.

C’est à 14h45 que nous sommes accueillis au refuge par Clara et d’autres randonneurs qui nous félicite pour notre ascension. Clara nous propose de nous montrer notre dortoir, mais après 4h30, 1295 m de dénivelé positif en cumulé et 386m de dénivelé négatif nous avons bien mérité une boisson et un une part de moelleux au chocolat ! Le moelleux à peine avalé, les 1ere goutes tombent, il est temps de nous installer dans notre dortoir et pour Julien de nous quitter pour redescendre vers de nouvelles aventures. Ils sont épuiser et ne tardent pas à ….faire une sieste pendant que le déluge s’abat sur le refuge.

Nous profitons d’une accalmie pour faire découvrir au plus courageux la succession Boums (lacs) au-dessus et en dessous du refuge. Pour corser l’aventure nous déchaussons de nouveau !

L’après midi n’est pas fini, chacun vaque dans le refuge et rempli le livre d’or du refuge. Pour ma part, je tourne en rond et en plus j’ai faim. Heureusement Clara à une mission… Partir à la découverte d’une grotte au-dessus du refuge. Elle n’a pas osé y rentrer… J’ai peur. C’est lampe frontale à la main que Florise et Yann m’accompagnent. Nous crapahutons entre pierrier et Gipse pour y arriver. L’entrée est assez basse, et il y fait noir, mais n’écoutant que notre courage nous rentrons dedans et surprise la grotte ne fait que 3m de profondeur. Nous y trouvons des clous dans la paroi et un vieil ouvre-boite datant probablement de l’homme de Cro-Magnon ! Clara peut dormir tranquille !

Il est tant de rejoindre le refuge pour passer enfin à table.

Au menu : Soupe de poids cassés, lasagnes végétariennes et tarte aux graines.

A 20h30, tous les jeunes dorment !

Dimanche

Après une nuit très venteuse et orageuse, c’est le soleil que m’accueil sur le pas de la porte. Bon je vous l’accorde juste pour la photo !

A 7h30 nous sommes tous attablé dans notre ptit-dèj et la pluie est revenue. Discussions, point météo avec Clara et c’est décidé, nous avons une fenêtre de 3h mais avant photos de groupe avec les boites de légos et les panneaux pour envoyer à la fédération. Nous sommes super fiers de leur montrer notre participation.

C’est à 9h15 que nous attaquons la descente. Quelques averses nous narguent mais devant notre fougue migrent vers d’autre contrée (pas très loin je vous l’accorde). Si vous avez bien suivi, nous avons déchaussés à l’allée, eh bien au retour le fougueux s’est transformé en tempétueux… Le niveau et le débit ont bien augmenté mais attention, rien ne nous arrête et c’est en un rien de temps que nous passons la difficulté. C’est sous la pluie que nous finissons les derniers mètres de dénivelé.

Après 4h nous arrivons enfin au parking et il est temps car la faim se fait sentir. Pour échapper à la pluie nous décidons de manger à Luchon sous le kiosque des therme mais point de goute, nous optons pour les bancs du parc.

A bientôt pour de nouvelles aventures

Alex

Vos commentaires

Merci, comme d'hab, pour ce récit homérique de nos grimpeurs/cueilleurs/nageurs-en-eaux-tumultueuses ! Bien bien sympa ! En espérant que la soupe aux poids cassés n'a pas trop pesé sur les estomacs... Tout schuss, Pierre (bénévole)

Génial le compte-rendu !! Ca fait plaisir à lire e on se rends bien compte de "l'aventure"! Une troupe courageuse. Clara (gardienne du refuge)