Club Alpin Toulouse - HandiCaf : A roues et perchés

HandiCaf : A roues et perchés

Date : 23 et 24 septembre 2023

Bénévoles : Lola, Céline et Alex

Participants : Thomas, Nico B., Mathilde, Simon, Baptiste, Guillaume et Marion

Vendredi

Après un pense-bête bis, un tour à Aussonne pour aller chercher le camion et une petite organisation pour savoir qui va chercher qui et où, il est temps de se faire un petit resto avec Marion qui commence l’aventure chez moi ce soir. Et quelle aventure, monter 4 étages sans ascenseur pour finir nez à nez avec un fauve de 5 kg plein de poil nommé Fanfan !

Samedi

C’est un lever au horrrrreur, dur dur pour Marion mais devant l’odeur alléchante de la brioche grillée….

A 6h45, nous décollons pour les Argoulets. C’est Lola qui passe prendre Guillaume et Céline au métro de Ramonville. Après les multiples retards nous partons enfin à 7h45. Direction Luz Saint Sauveur pour retrouver Pierre qui va nous faire vivre sur ses trottinettes une expérience inooouuubliable ! Mais avant cela, la traditionnelle pause petit-dej sur l’aire du Comminges avec thé, café, chocolat et brioche à volontés (dans la limite des stocks disponibles). A 11h20, telles des petites fourmis, la troupe s’active pour monter notre super tente gonflable. Plusieurs techniques : le gonflage électrique sur allume-cigare avec assistance pétrolique et le gonflage biscotto. Je vous laisse deviner lequel marche le mieux. Petit indice : rien ne sert de polluer pour un gonflage optimal. Tente de jeunes et de bénévoles montées, c’est à nos mandibules et à nos estomacs de passer à l’exercice avec nos pique-niques.

Il est 13h, départ pour le lieu de rendez-vous avec Pierre, Jean-Pierre et leurs engins (qui ne sont pas fait de pierres !). Répartition dans les véhicules pour monter sur un petit plateau, sous la station de Luz-Ardiden. Trottinettes au sol, équipés d’un casque, nous écoutons attentivement les consignes de sécurité. Ceux qui en ont déjà fait sont fiers de répondre à toutes les questions. Petit test d’équilibre, de freinage et c’est parti pour les gars, Mathilde en tandem avec Pierre. Pour Baptiste, les débuts sont compliqués, les freinages secs et l’équilibre est précaire. Après 500 mètres de descente, il décide d’arrêter car il a peur de la vitesse. De leur côté, Marion et Lola font une petite rando vite avortée par l’appel d’Alex pour venir récupérer Baptiste. En attendant Lola, Baptiste monte dans le camion avec Jean-Pierre et suit le groupe, qui empreinte les petits chemins, par la route. Au détour d’un virage, Lola arrive et Alex prend le relais avec Marion et Baptiste qui décide de concert de suivre le groupe et non d’aller se balader. Lola monte donc pour une première fois sur la trottinette. Les virages serrés, la pente abrupte, les cailloux, que dis-je les rochers, font du chemin un parcours technique que nous descendu à fond les gamelles presque sans peur.

Pour assurer le reportage photo, les trois compères pédiroues nous attendent au village de Grust. Baptiste attiré par toute porte fermée, n’ose entrer dans la chapelle. Après le questionnement d’Alex pour savoir si la porte est réellement fermée, il tente de l’ouvrir et… oh miracle… la porte s’ouvre. « Y’a quelqu’un ?» (je vous laisse mettre le niveau sonore de la question). Eh bien non… mais une corde reliée à ??? n’a pas permis de faire sonner la cloche… grosse déception. Il est temps de ressortir, nos trottinetistes déboulent dans le village tels des chiens dans un jeu de quille pour s’arrêter sous la chapelle afin de se désaltérer dans une source naturelle bienvenue. Après 1h30 de descente, 900 m de dénivelé, quelques cris et beaucoup de fou rire, nous arrivons à notre départ.

Direction la piscine intérieure du camping. Bulles pour certains, exercice de secourisme pour d’autres et tentage de noyage pour les derniers. La fatigue se fait sentir et malgré des jeux de mimes, les yeux commencent déjà à se fermer avant le repas.

19h : bizarrement, le mot apéritif fait son effet. Saucisson de Guillaume attendu depuis 3 ans, chips, bières et autres boissons, sont au rendez-vous. Nos pizzas arrivent enfin ! Groooos silence, les estomacs se remplissent. 20h30 : les dents et au lit.

Baptiste : j’ai rien fait. Une chapelle ouverte, la cloche en panne.

Thomas : moi je trouve que d’une coté c’est super, la trottinette est trop cool, splendide magnifique, la vie est splendide. Et ce week-end c’est super cool.

Mathilde : déjà suis trop contente et j’ai bien aimé faire la trottinette avec pierre qui m’a inviter à tenir la trottinette et j’ai peur, stressé, panique et c’est tout.

Simon : c’est bien le week-end, j’ai aimé la trottinette

Nico B. : moi j’ai bien aimé la trottinette ça faisait longtemps que j’en avais pas fait. Ça m’a beaucoup plu et j’ai bien rigolé

Guillaume : pour ma 1ere fois en trottinette de descente j’ai trouvé ça pas mal, on a bien rigolé, j’ai trouvé ça marrant

Marion : le paysage était beau et j’ai rigolé.

Dimanche

C’est à 8h que le groupe se réveille et par la même occasion nos voisins aussi !

Au programme de la journée, pliage de tentes et ….. Je dis rien !

En attendant à croire que nous n’avons rien mangé hier soir nous nous ruons vers le P’tit-déj avec croissant, pain, beurre et confiture indéterminée mais qui n’a pas fait un pli !

Y pas nous ne pouvons reculer d’avantage, il faut plier la tente 8 places. Pour ce faire nous envoyons les « je sais faire, c’est facile, laisse moi faire, mais pourquoi, on fait quoi maintenant…. » sur l’air de jeux avec filets et autres attractions en espérant que ça les occupe assez longtemps.

C’est avec Nico B., Guillaume et Simon, que nous attaquons le démontage. Je vous mentirais en vous disant que c’est compliqué. La difficulté résulte en ne rien laisser dedant comme le soutien-gorge que nous y avons retrouvé en la montant hier (mais à qui est t’il ? Attendez que je réfléchisse… Mathilde ?) sans parler de la lampe que j’ai cherché et recherché ! Une fois tout inspecté et la balaillette passée, nous pouvons attaquer le dégonflage et le pliage en suivant la notice et surtout en laissant en temps de séchage entre chaque pliage. Au bout de 40 min emballé c’est peser, nous pouvons partir.

Partir oui mais pour où ? Pour Argelès-Gazost et plus précisément pour le parc Chloro’Fil qui propose des circuits acrobatique et filetique !

Nous arrivons pour 11h. le temps de s’équiper et d’écouter les consignes de sécurité et nous voilà accompagné de deux moniteurs sur le circuit débutant afin de tester le niveau de chacun. Marion quant à elle à une monitrice qui l’embarque sur un parcours adapté ou elle peut se débrouiller presque toute seule.

Après c’est prémisses, nous nous posons pour le pique-nique. Les moniteurs nous proposent pour Mathilde, Baptiste et Marion un parcours dans des filets suspendus sans baudrier, Thomas opte aussi pour cette option. Pour Guillaume, Nico B. et Simon se sera la course aux frissons avec Lola.

Avec Céline nous partons donc pour le bois des pirates. Le parcours du début me laisse dubitative tant il est à destination des tous petits, mais les choses se corsent vite… Tel des pirates explorateurs, nous empruntons, filets, toboggans, passons dans des cabanes certaines toute noire…

Vous l’aurez compris, nous nous sommes régalés !

Fin de l’aventure sportive, il est temps de rentrer. Rentrer oui, mais à quelle heure ? Nous trouvons les bouchons à Lourdes puis un accident sur l’autoroute qui nous retarde de bien 45 min. Enfin nous retrouvons les parents de Baptiste sur le parking d’Ikéa et c’est à 19h30 que nous arrivons enfin aux Argoulets.

Sur mon élan je décide de ramener le camion à Aussonne et pas de chance, accident sur la rocade, puis contrôle de police au MEET et rebelotte au retour avec ma voiture. C’est à 22h15 que je peux enfin éteindre le moteur et là, c’est mon coffre qui ne veut plus se fermer, intervention d’une voisine, puis d’un voisin et ouf, 22h 20 problème résolu. Trop fatiguée pour le compte-rendu. Une douche, les dents et au lit !

Petites perles du week-end (je ne citerais pas de nom)