HandiCaf : En territoire conquis
Date : 18 et 15 novembre 2023
Bénévoles : Yann, Lola, Marion et Alex
Participants : Thomas, Nico B., Baptiste, Guillaume, Benjamin, Alice, Xavier et Estéban
Samedi
C'est après un quart d'heure de stress que Benjamin arrive enfin. A peine le temps de charger ses bagages et de s'installer que nous devions décollons pour récupérer Yann et Baptiste à Roques.
Au complet, nous filons vers Boutx, et plus exactement vers le col de Menté. Nous y retrouvons Denis et Esteban. Les sacs contrôlés et chargés (surtout ceux des bénévoles avec 2kg de viande 1.5kg de semoule, 5 brioches, 15 bananes, le chocolat, les compotes, les réchauds, la grille du barbeuc, les casseroles dans oublier nos affaires personnelles...) C'est donc en mode mulet que nous portons à l'assaut de la piste forestière menant à la cabane d'Escalette en face de la station de Mourtis.
Souvenez-vous, il y a deux ans, nous avions également fait une nuit en cabane ! Il y a eu beaucoup d'amélioration quant à la distance que nous devions parcourir cette année ! En une heure quinze à peine, la cabane faisait son apparition sur un vaste plateau nous offrant une vue imprenable sur le massif de l'Aneto, le Pic du midi, et la vallée.
Après une pause repas au soleil, nous laissons Esteban, Guillaume, Benjamin, et Yann faire la récolte de bois pour le barbecue du soir dans la cheminée, pendant que le reste du groupe entame l'ascension du pic de l'Escalette.
Le sentier est accessible mais assez glissant. Nous avions eu droit à quelques belles chorégraphies de chutes, avant d'arriver au sommet. Entre observation du paysage, construction de cairns, et sieste pour certains, nous profitons d'un bon moment au son de la flûte traversière de Denis.
Comme pour le soleil, il est temps pour nous de descendre pour aller retrouver nos camarades qui nous accueillent à bras ouverts et sont fière de nous montrer tout le bois ramassé.
Panique à bord ! Un groupe de quinze jeunes arrive bien décidés à venir partager la cabane avec nous. Le mot partage ne faisant pas partie de notre vocabulaire (enfin surtout du mien), nous les redirigeons avec force d'arguments (je peux faire preuve d’une mauvaise fois éhonté à faire rougir certain) vers une autre cabane, malgré le désir de certains d'être entourés de jolies filles... Vous nous connaissez, aucun nom ne filtrera, surtout pas celui de Xavier, qui, très sûr de lui, a proposé à l'une d'entre elles de dormir à côté de lui !
Il n'est que cinq heures et si nous ne voulons pas finir en mode repas à la maison de retraite, il va falloir les occuper. Deux équipes, des mimes, des gages et la rigolade est au rendez-vous ! Un temps calme s'impose avant le barbecue, certains profitent de la chaleur de la cabane tandis que d'autres admirent le magnifique coucher de soleil au-dessus des montagnes.
Afin de nous préparer à nous vieux jours, nous passons à table à 18h30. Saucisses, merguez, et semoule nature sont vite englouties ! Personne n'a osé faire de remarque sur l'insipidité de la semoule... C'est au tour des bananes au chocolat de passer au grill ! Là encore, tout disparaît en un rien de temps.
Merci à Baptiste de nous avoir fourni le papier pour le feu. Il est vrai que le manuel technique du camion n’avait rien à faire dans le véhicule et surtout ne sert à rien ! Il nous reste encore quelques pages pour l’an prochain !
Baptiste est le premier à partir au lit à 19h30, suivi de Xavier, pendant que les autres vont admirer le ciel étoilé. Après avoir observé la Lune, Vénus, et Jupiter, il est temps de se mettre au chaud dans le duvet.
Dimanche
Après une nuit agitée pour certains, les premiers levés vont admirer le lever du soleil à 7h30. Attirés par l'odeur alléchante de la brioche sous vide, tout ce petit monde se lève et partage un petit déjeuner pantagruélique.
Les affaires remises dans les bons sacs (ou pas), nous attaquons la montée vers le col de l'Escalette. Au col, Denis sort à nouveau sa flûte traversière et nous raconte l'histoire de la création des Pyrénées. Un dernier coup d'œil vers la cabane encore fumante et nous voilà repartis !
En ligne de mire, le Cagire. Mais pour y arriver, c'est une autre histoire. Crêtes, devers, vide abyssal, glissades, cailloux et petite escalade s'enchaînent sur 1,2km. Les sensations sont au rendez-vous ! C'est au bout de 2h45 que nous arrivons enfin au col du Pas de l'âne. La pause picnic est bien méritée !
La descente est moins technique mais demande une attention de chaque instant car chaque pierre glisse. Plus d'un se sont retrouvé les fesses par terre. Au bout d'un certain temps nous rejoignons enfin une piste forestière qui nous ramène tranquillement au col de Menté.
Côté anecdotes :
Xavier : "Si elle veut elle peut rester elle dormira à côté de moi".
Pour Baptiste : Il nous reste encore quelques pages pour l’an prochain !
Le week-end prend fin à 19h30
Un grand merci à Denis sans qui nous n’aurions pas osé nous aventurer sur un tel parcours.
A bientôt pour de nouvelles aventures
Alex