Par François WEISS - encadrant
Ce compte-rendu ne représente pas la totalité des activités réalisées lors de ce week-end mais la simple restitution de ce que j’ai pu moi-même en retenir, et de ce que mon groupe de 8 participants a effectué.
Un chiffre pour situer l’attrait des adhérents pour ce week-end d’intégration, c’est l’affichage du nombre de repas servis au self, le samedi soir : 99 !
Un grand bravo à notre président Bruno Serraz pour cette initiative, car ces journées furent une réussite, autant du point de vue de la convivialité et des échanges entre les adhérents, que du point de vue sportif.
Samedi :
Le samedi matin, à l’arrivée au gîte Oxygers d’Arreau le président a, dans la bonne humeur, effectué la répartition des participants en trois niveaux : « découverte » pour ceux qui n’avaient jamais chaussé une paire de skis de randonnée, « débutant » pour ceux qui avaient déjà quelques sorties à leur actif et « initié ou autonome » pour les plus aguerris.
Une dizaine d’encadrants diplômés ou en cours de formation s’étaient portés volontaires pour accompagner les adhérents.
En ce qui nous concerne, moi et Gaëtan (encadrant en cours de formation), nous prîmes en charge un groupe de 6 « débutants » : Valentine, Manon, Rémy, Louis, Nathalie et Yohann.
La météo de la fin de semaine nous avait heureusement gratifiés de quelques dizaines de centimètres de neige, mais pour être assurés de faire du ski sur une certaine sous-couche, nous avons choisi d’évoluer sur les pistes de la station de Val-Louron (fermée).
D’autres groupes se répartirent vers le Pic du Lion, le col de Peyresourde, le vallon du Badet à Piau-Engaly ….
Après une réorganisation du covoiturage, mon groupe prit la direction du col d’Azet (1585 m) d’où nous pûmes partir skis aux pieds.
La montée à la montagne d’Ardounès (2080 m) fut l’occasion de soigner la réalisation des conversions et d’entraîner les participants à une certaine autonomie de décision dans la réalisation de la trace,
sous le regard bienveillant de Gaëtan et moi-même.
Au sommet, la vision vers le vallon de Sarrouyes nous permit de constater que le manque de neige ne nous permettrait pas de faire un complément de dénivelé de l’autre côté de la montagne d’Ardounes.
Nous avons donc fait deux fois la piste du téléski d’Ardounès, en neige légèrement dure mais néanmoins agréable à skier, pour un dénivelé positif total de 700 m, avant de redescendre aux voitures.
La soirée au gîte fut très animée :
- d’une part lors de l’apéritif où les encadrants purent se présenter en décrivant leur meilleur souvenir de ski-rando, et où un certain nombre d’adhérents présentèrent leurs motivations.
- d’autre part pendant le repas où chaque groupe avait un représentant qui décrivait la sortie réalisée.
Merci à Rémy en ce qui concerne mon groupe, et aussi à Francesco, Sabrina, Bruno G. qui par la finesse de leur humour ont su déclencher les rires généreux de l’assemblée.
- Par ailleurs, il m’a été rapporté le lendemain, que la soirée s’était prolongée en mode « boîte de nuit » jusque vers minuit.
Dimanche :
Les projets du dimanche furent plus faciles à mettre en place dans la mesure où les encadrants ont pu échanger sur leurs expériences du samedi. Un groupe d’« initiés-autonomes » prit la direction de La Mongie pour trouver le bonheur dans le vallon d’Arizes ; un autre projet fut dirigé vers le pic de Bataillence à partir du tunnel de Bielsa puis Lenquo de Capo en plan B, et le vallon du Badet à Piau-Engaly fut une nouvelle fois la destination d’une majorité de groupes.
En ce qui concerne mon groupe, le port de Campbieil fut notre projet car il avait satisfait les participants d’autres groupes le samedi, malgré une neige un peu croûtée (dixit).
Depuis la station (1800 m), le port de Campbieil (2600 m) fut atteint vers 13h30, à un bon rythme mais sans faire forcer les muscles qui avaient déjà bien travaillé la veille.
Bravo en tout cas à nos 6 « débutants », car avec la petite remontée du retour vers les pistes de Piau-Engaly, ce furent environ 900 m de dénivelé positif qui furent avalés ce dimanche.
Pour la descente, les pentes nord-est furent privilégiées dans la partie supérieure du vallon sous le port de Campbieil, où la neige (trouvée ici bien portante) nous permit de réaliser de belles successions d’enchaînement de virages ;
ci-dessous la vue "fatmap.com" de notre trace :
concernant la partie inférieure, nous avons pu emprunter de petits goulets orientés est ou nord-est où nous eûmes la bonne surprise de découvrir une épaisse et légère poudreuse qui offrit d’intenses satisfactions.
Au fond du vallon du Badet, le retour fut entre-coupé de la traversée du ruisseau qui mettait en évidence le faible enneigement général.
Retour au gîte à 17h pour réorganiser le covoiturage et récupérer les bagages ; arrivée à Toulouse vers 20 h ; cela s’appelle un week-end sportif bien rempli avec des échanges riches et conviviaux entre participants.
François