Groupe de 6 personnes, parité parfaite avec 3 femmes et 3 hommes.

BERA: risque 1 sous 2500m et 2 au dessus en nord et nord est.

départ de peyresourde, 1600m, puis cap de pales 2265m, redescente vers la vallée blanche, puis pené Nere 2274m, redescente vers la vallée blanche (lac le laouay 1970m), Montségu par la face ouest 2368m. Redescente par la station sur les pistes

~1180m de D+, allure entre 300m/h et 450m/h

La course était délibérément choisie en station pour éviter de se retrouver avec de la neige vitrifiée (ou croutée) en descente, en prenant les pistes.

A cause d'un faible enneigement et des mauvaises conditions de neige (il a plu au-dessus de 2000 m début décembre, la neige est donc gelée le matin en nord) beaucoup de remontées sont fermées.

Nous montons dans la station loin de tout skieur de piste. Le groupe étant homogène et motivé, il est décidé de s'enquiller les pentes raides (30 à 40°) pour se faire la main (ou plutot les jambes). La trace est prise en charge par différentes personnes du groupe. Arrivés au cap de pales, on retrouve le soleil et les skieurs de la station. On pousse notre ascension jusqu'au pene Nère où on dépote pour glisser dans la vallée blanche, au lac le laouay. Ici nous sommes seuls au monde. Et la montée recommence pour s'engager dans le vallon du cap des hittes. Là encore, le risque d'avalanche étant de 1, et la neige ayant eu le temps de décailler, nous attaquons sur quelques mètres les pentes raides à 40° pour suer encore un peu.

Dans le vallon sous le montségu côté ouest, on prend la décision de monter plein ouest et non pas d'aller chercher la neige en nord ouest. Pourquoi ce choix ? car l'heure tournait, et que nous avions l'envie de faire un peu de crampons dans ces pentes ouest qui mêlaient neige, pierres, herbes. La trace commence par être sinueuse puis devient verticale pour atteindre le somment. Encore une fois, le groupe tourne pour  ouvrir, ce qui permet à chacun de monter à son rythme ou bien de régler ses crampons tout neufs dans la pente.

En haut, à cause d'un vent trop fort nous redescendons nous mettre un peu à l'abri du vent pour manger. Nous gardons les crampons pour descendre et remonter vers le pene Nere par précaution car la neige semblait bien gelée.

La redescente a été un dur retour à la réalité au ski de station: deux chutes (sans gravité) à déplorer à cause de skieur/surfeur qui sont venus nous percuter.

Fin de la partie autour d'une bière au soleil à la station.