HandiCaf : 210m de grand frisson
Date : 21 septembre 2024
Bénévoles : Lola et Alex
Participants : Thomas, Nico B., Vivian, Simon, Benjamin, Baptiste et Matthias
Afin de respecter les traditions familiales Benjamin est arrivé en …. retard de 5min !
Plaisanterie mise à part, nous partons à Mazamet pour découvrir sa passerelle et sa tyrolienne. Mais avant cela c’est 1h30 de route avec dans la voiture dance du ventre en mode trémoussage, youyou et chants à tue-tête le tout entrecoupé de crise de fou-rire et de « on arrive bientôt » ! vous l’aurez compris, un remaniement sera nécessaire au retour.
Arrivée à la maison du bois et du jouet, nous sommes accueillis par Philippe sur le départ de la première rotation de joëlette et Jean qui nous explique le déroulement de la journée devant gâteaux, café et jus. Je ne sais pas s’ils ont écouté mais je peux vous dire qu’ils ont mangé !
Le temps de monter notre joëlette et c’est notre tour de partir découvrir la passerelle qui doit nous mener jusqu’à la tyrolienne. Pour y accéder nous empruntons un chemin en forêt, puis une petite route qui nous mène à un autre chemin plus escarpé qui donne des sueurs aux pilotes de joëlettes. Le moment tant attendu est proche, la passerelle est devant nous avec un spectacle à couper le souffle.
Aucune appréhension, pour preuve et surement par orgueil ils se mettent à sauter dessus la faisant onduler. Un petit vent de panique c’est alors installé parmi les marcheurs non avertis ayant un pied bien moins aguerri que nos montagnards !
C’est au bout de la passerelle que nous nous équipons d’un baudrier muni de longes et d’une poulie ainsi que d’un casque. L’encouragement des promeneurs à lavé de toutes appréhensions les plus timorés. C’est Lola qui passe la 1ere avec cette phrase mémorable de Matthias « comme ça si ça se décroche on n’ira pas ». Belle déduction !
Vous l’aurez deviné, Lola ne sait pas décrochée. Elle est suivie par Matthias, Thomas, Nicolas, Simon, Benji, Vivian et Baptiste et moi. A mon arrivée de l’autre côté, ils sont tous grand sourire prêt à en redécoudre avec le vide abyssal des gorges.
Mais en attendant nous avons faim, donc retour à la case départ où nous partageons notre pique-nique avec bénévoles et personnes accompagnées. Toujours avide de manger Baptiste nous dégotte des glaces artisanales que nous ne pouvons que déguster.
Après cet instant plaisir, nous voilà parti pour le village perché d’Hautpoul, 20 minutes de montée ponctuées de multiples « c’est encore loin » « lève la tête » « respire au lieu de parler » …. Autant vous dire que nous ne sommes pas passé inaperçu dans le paysage surtout que Baptiste s’ingénié à se placer devant toute personne ayant des velléités de prendre une photo sans qu’il soit dans le cadre !
Nous nous retrouvons sur la passerelle dans le sens inverse mais cette fois ci ils l’ont prise en courant au grand dam de certaines personnes dérangées par le flottement crée ou au vu des réflexion par le handicap. De l’autre côté de la passerelle, se sont des sourires malicieux, de ceux qui sont fiers de leurs actes, qui nous accueillent. Il est temps de reprendre le chemin pour revenir à notre point de départ.
Après cette belle journée, retour à la maison sans oublier de se pendre en route, Lola sur une nationale et moi une départementale ou deux voitures ne peuvent pas se croiser, des champs de tournesols et à perte de vue des centres équestres. Nous sommes même passés devant les Feuillantines, le restaurant où travail Benjamin !
Alex
