Pour la 11 eme édition  à venir dimanche 13 octobre du contest de dry à Troubat, organisé par le comité Régional Occitanie FFCAM, une journée de préparation du site avait lieu 1 s avant, pilotée par Romain Pintat ancien jeune groupe espoir alpi , et actuel responsable d’un groupe.

Nous étions 15, 7 jeunes de l’école de glace du caf Toulouse , 3 de l’EPAF (équipe pyrenenne alpi feminine), et qq anciens cadres..

Au menu :

  • vérifier le chemin d'accès
  • débroussailler, avec Fred et Coralie ..
  • nettoyer toutes les voies d'initiation autrement dit, les escalader  en chaussons avec des dégaines, puis fixer une corde et descendre avec un gri-gri et nettoyer les voies avec des brosses métalliques et faire partir éventuellement avec un marteau et un burin tout ce qui peut tomber : et ça a tombé …pilotage Fabrice et Gaspard
  • Nettoyage et sécurisation des voix de dry avec Quitterie, Jules, Romain, Timothée ..

In finé formation pour tous de l’utilisation débroussailleuse, perforateur, mettre des goujons et relais, sécurisation des points ..

Puis qq grillades, et après chauffe des bras pour tester .

Les photos :

https://photos.app.goo.gl/kyDrHx2ydK7AaQHw6


Bibi

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Compte rendu du 11e Dry Contest de Troubat : (Jean Carmaniou)

D’abord qq chifrres :

Nombre d'inscrits : 44 (15 initiations /29 contest) 

Bénévoles/Staff organisation : 1 dizaine de personnes

Et du public…

Podium Contest femme : Juliat Serrat Albano affiliée FAM (1ere), Quitterie Casagrande (2e, caf tlse) et Caroline Plusquellec (3e, caf tlsebéziers Caroux)

Podium Contest homme : Gaspard Casagrande (1er, caf tlse) Marcel Courcoul (2e idem), Yann Larburu (3e, caf Oloron)

Cette édition du 13 et 14 octobre 2024, a marquét un fort engouement pour cette discipline en pleine expansion. Le public était particulièrement nombreux pour l’initiation six lignes sont en places, où beaucoup découvrent l’activité dont ils avaient entendu parler.

La compétition a été riche en émotions, avec une finale garçon extrêmement tendue, tandis que chez les filles, l’Espagnole Come Grua Olivia a su s'imposer, remportant la première place.

La 11e édition de Troubat a été un véritable succès, rendu possible grâce à l'implication de nombreuses personnes.

Aux commandes de cet événement, Anaïs Del Pino, notre attachée régionale FFCAM qui a su argumenter pour trouver  les sponsors, gérer les inscriptions avec brio. Également Anaïs a contacté le journal local « La Dépèche» qui a couvert le rassemblement avec un intervieweur d’une participante. Chaque année l’équipementier Camp est présent avec son ambassadeur Pierre Boucher.

Romain Pintat adhérent FFCAM a contribué de manière décisive en nettoyant et sécurisant le site après une purge minutieuse. Christian Biard fidèle au poste, a également joué un rôle crucial dans la mise en sécurité du site. Cette ancienne carrière de Troubat se prête parfaitement à cette discipline, difficile de trouver mieux.

La météo nous a été favorable avec des températures clémentes, permettant de grimper dans des conditions idéales.

Au total, 13 lignes ont été installées pour cette édition. La finale masculine a offert un véritable spectacle, les grimpeurs poussant leurs limites physiques jusqu’à la rupture.

Un grand merci à tous les participants, bénévoles et sponsors qui ont contribué à faire de ce Contest un moment inoubliable.

Jean Carmaniou, DTT Alpinisme CRO FFCAM

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Et maintenant le ressenti d’une jeune pratiquante, Zélie, 15 ans, CAF Toulouse, .

Pour les jeunes du CAF ados, départ 8h de Jules Julien, pour 1h15 de route : direction Troubat et le contest de dry.

À 9h30, arrivée sur le site. Les jeunes du CAF rejoignent ceux qui ont dormi sur place : l'EPAM, quelques filles de l'EPAF, le GEAO et des cafistes là pour l'initiation.

Romain, organisateur de l'évènement nous explique le déroulement du Contest. Des volontaires posent des cordes en moulinette pour l'initiation et mettent les premières dégaines des voies du Contest.

À 10h, le site est prêt!

Une partie des jeunes s'inscrit au Contest, tandis que les autres se dirigent vers les voies d'initiation. Les qualifications se font de 10h à 14h; entre temps, c'est grillades pour le repas. À la fin des qualifications, on annonce les trois premières et premiers, qui concourront pour la finale. Chez les filles, ça se joue à la vitesse et pour les garçons, c'est une voie de difficulté. Pierre Boucher, guide et ambassadeur Camp, nous en fait la démonstration.

Finalement, le podium est le suivant: chez les filles, c'est Caroline en 3ème, Quitterie prend la 2ème place et Julia, une espagnole, s'impose en 1ère. Pour les garçons, Yann, de Nouvelle Aquitaine, est 3ème, Marcel, 2ème et la première place est pour Gaspard, du GEAO. Cette journée a permis à certains de découvrir le dry tooling, et a été l'occasion pour d'autres de pratiquer.

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Et pour finir, la vue de la presse locale ..

InsoliteTroubatHautes-Pyrénées

Publié le 13/10/2024 à 18:34 , mis à jour le 14/10/2024 à 19:01

Andy Barréjot

lCe dimanche se tenait à Troubat, un rassemblement de dry tooling, cette discipline qui mêle alpinisme et escalade, sur une falaise spécialement équipée pour la pratique.

 

C’est un paradoxe. Alors que les jours où l’escalade de cascades de glace est possible se réduisent à moins d’une dizaine par an sur le massif pyrénéen, jamais la pratique n’a autant attiré. "Il y a énormément de demande, constate Christian Biard, responsable des groupee espoir d’alpinisme à la FFCAM.

Dans le même temps, c’est de plus en plus compliqué de trouver des sites où pratiquer dans de bonnes conditions, notamment pour les débutants. Les gens investissent dans du matériel comme jamais, alors qu’il n’est pas possible de l’utiliser, avec trop peu de sorties pour satisfaire la demande." L’an dernier, le calendrier s’est ainsi résumé à deux week-ends de pratique. "Ou alors il faut monter en altitude avec des marches d’approche de plusieurs heures, mais ce n’est pas donné à tous…"

Manier crampons et piolets en utilisant les trous et les fissures de la falaise pour s’élever, voilà l’essence du dry tooling. NR - ANDY BARREJOT

Manier crampons et piolets en utilisant les trous et les fissures de la falaise pour s’élever, voilà l’essence du dry tooling. NR - ANDY BARREJOT

Si la période hivernale se réduit, elle se prépare tout de même. C’est la raison d’être de la falaise de Troubat, seul site de dry tooling du massif, où se tenait ce dimanche un rassemblement des pratiquants de tout le grand sud-ouest et même d’Espagne.

 Une ancienne carrière, équipée voilà treize ans par Lucas Rodriguez, pour la compétition et l’initiation, avec une quinzaine de voies différentes.

 "L’idée c’est d’utiliser les crampons et les piolets, mais en été, pour se préparer à la cascade de glace, décrypte Christian Biard, qui veille sur ce site et est venu le remettre en état le week-end précédent, en le sécurisant notamment avec la chute de gros blocs. En glace, on est obligé de regarder où l’on va poser son matériel. Là, c’est complémentaire. On apprend à utiliser crampons et piolets, à évoluer, on travaille la gestuelle. On a fait des trous dans la roche pour y planter crampons et piolets qui s’ajoutent aux fissures naturelles qui sont aussi utilisées. C’est une pratique relativement dangereuse qu’il convient de faire de manière encadrée et sécurisée. En cela, c’est intéressant ici."

Manier crampons et piolets en utilisant les trous et les fissures de la falaise pour s’élever, voilà l’essence du dry tooling. NR - ANDY BARREJOT

"À la fois bourrin et précis"

Qu’ils soient expérimentés ou novices, tous peuvent se mesurer à la falaise de Troubat, muni de leur matériel d’alpinisme. "Ça permet de s’entraîner et d’être à l’aise sur des passages mixtes en cascade mêlant neige, rocher et glace, détaille Pierre Boucher, guide de haute montagne et pratiquant averti de dry tooling. C’est physique et technique. Il faut de la force et de la maîtrise du matériel. C’est une sensation différente de poser la lame sur du rocher. Des fois ça tient, des fois non. Mais ça permet de mieux lire le rocher, décrypter ses forces, ses faiblesses, avec des prises qu’on retrouve en cascade de glace à l’hiver."

Pour d’autres, comme Caroline du CAF de Béziers, affronter la falaise avec crampons et piolets se révèle difficile. "Ça fait hypermal aux bras et j’avais le pied qui glissait, avoue cette grimpeuse qui s’essaie au dry tooling pour la deuxième fois seulement. C’est marrant comme pratique, en étant à la fois bourrin et précis. Par contre, tu en fais deux fois et il te faut deux semaines derrière pour t’en remettre…"

Tous auront pu réviser leurs gammes et affûter leurs lames avant une saison hivernale que d’aucuns espèrent riche en sessions de cascade de glace.

Manier crampons et piolets en utilisant les trous et les fissures de la falaise pour s’élever, voilà l’essence du dry tooling. NR - ANDY BARREJOT

Manier crampons et piolets en utilisant les trous et les fissures de la falaise pour s’élever, voilà l’essence du dry tooling. NR - ANDY BARREJOT

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