Trois adhérents s’étaient rendu disponibles pour la sortie de 2 jours vendredi 20 et samedi 21 décembre, avant les vacances de Noël : Laurent, Victor et Baptiste.
La sortie était de niveau « débutant + » et l’objectif n’est pas de faire des performances, mais de se mettre en jambes au début de la saison.
Jour 1 : Le vendredi matin depuis Toulouse, nous prenons la direction de Gavarnie. En arrivant au parking de la station des Espécières, la vision sur les montagnes environnantes est désolante : le vent du nord n’a visiblement pas déposé sur cette station de fond de chaîne, toute la neige annoncée. De plus les traces sur le sol montrent qu’un fort vent d’est a balayé le peu de neige tombée.
Il reste quand-même de quoi progresser vers les cimes et nous pourrons redescendre sans difficulté par les quelques pistes entretenues de la station qui ouvre le lendemain.
Le flanc Ouest du pic de Tentes étant bien enneigé, c’est vers lui que nous nous dirigeons :
Le pic de Saint-André en arrière-plan semble aussi accessible malgré le faible enneigement :
Depuis le sommet, la vue sur le massif de Gavarnie est saisissante, avec la brèche de Roland et le Taillon en évidence.
La descente du pic de Tentes est l’occasion d’échanger sur les techniques qui facilitent les virages en neige variable, comme le planté de bâton ou la flexion-extension des genoux.
Pour finir la journée, nous nous dirigerons vers le pic de Saint-André, mais l’oubli des couteaux pour l’un d’entre-nous, l’échappement d’un ski pour un autre, nous feront reprendre la direction des voitures après un dénivelé positif quand-même satisfaisant de 700 m.
Jour 2 : Le repas au gîte « le Gypaète » fut agrémenté de la traditionnelle tourte aux myrtilles, et la nuit fut des plus agréables puisque nous étions les seuls occupants.
Sur les conseils du patron, nous prîmes la direction de Barèges. La neige était là tombée en abondance, mais contrairement à la veille, le soleil n’était plus de la partie. Le ciel bouché m’a conduit à redéfinir plusieurs fois les objectifs depuis le parking de Tournaboup (1464 m) : initialement le col d’Aoube (2369 m), puis le col au sommet de la Coume l’Ayse, et en fin de compte ce fut le sommet du télésiège de Coume Lounque (2310 m) en passant par le col du Tourmalet.
Satisfaction en haut, avec un dénivelé positif avoisinant les 1000 m.
La descente s’est effectuée par les pistes, ce qui a bien atténué le phénomène de « jour blanc » qui bloque toute visibilité.
Bravo aux participants qui ont atteint leurs objectifs : se remettre en jambes en début de saison, progresser sur les conversions en pente forte, progresser sur les techniques de descente.
François WEISS