Date : du 21 avril au 28 avril
Responsable : Alexandra Genesty
Participants : Simon, Nico W., Nico B., Jean-Côme, Pierre, Vivian, Bertrand, Yann, Benjamin, Margot, Camille, Celia, Linekay, Louise et Emilie
Bénévoles : Damien, Philippe, Michel, Suzanne
Dimanche 21 avril :
Dès Poltron minet, les mails et textos arrivent en vague. Les parents seraient-ils plus stressés que moi ? 7 h 30 le Grand Rond s'anime. Valises et sacs à dos passent du coffre de la voiture aux soutes du bus. Qui des participants ou des parents a le plus de mal à se quitter ? Nous tairons la réponse. Le top départ est enfin donné à 8 h, direction Saint Bauzille de Putois. Nous arrivons à destination pour le pique-nique.Aujourd'hui Benjamin est à l'honneur pour ses 18 ans. Nous dégustons son gâteau d'anniversaire après qu'il ait soufflé les bougies. Après nous être installés dans les chambres, nous partons à pied faire une petite rando qui est sensée nous mener dans un petit village pittoresque. Du village, nous n'aurons vu qu'un panneau signalétique sur la nationale, mais par contre, grâce au sens de l'orientation très développée de Philippe et Michel, nous arrivons aux grottes des Demoiselles. A ce moment de notre randonnée, le groupe se scinde en 2, avec d'un côté Margot, Linekay, Louise, Nico B, Simon et Vivian accompagnés de nos 2 experts en orientation pour faire : nous leurs laissons le clavier.
"Au vue de notre topo, nous sommes sur le GR (grande randonnée). En fait, cela se traduit par un chemin de chèvres que nous grimpons pour arriver jusqu'au plateau, qui nous offre un beau panorama des gorges de l'Hérault. Une fois la pause faite, nous attaquons la redescente, avec toujours autant de dexterité pour Vivian, de prudence pour Linekay, de vaillance pour Margot, de finesse pour Louise et de rapidité pour Nico B. et Simon."
Le second groupe composé de Camille, Celia, Emilie, Betrand, Nico W., Benjamin, Pierre, Yann et Jean-Côme accompagnés de Damien, Alex et Suze, va en mission de repérage pour organiser la journée de jeudi. Après en avoir débattu entre nous autour de gauffres, nous décidons à l'unanimité de visiter les grottes des demoiselles en privé. Rien n'est trop beau pour nous. Le programme fait, nous prenons le chemin du retour à l'heure de pointe, en effet, les grimpeurs désertent les falaises en même temps que nous, nous obligeant à nous ranger au grand bonheur de Jean-Côme qui en profite pour dire bonjour d'un signe de la main. Nous arrivons au gîte en même temps que l'autre groupe. Direction la douche et après un court temps libre, le repas et rebelotte pour le gâteau d'anniv mais cette fois ci accompagné d'une carte signée par tous et d'un petit cadeau (une lampe frontale), les dents et au lit pour certains, et pour d'autres un verre de tisane magique, la soirée ne fait que commencer...
Lundi 22 avril :
La journée débute tranquillement avec le petit déjeuner à 8 h. En ce premier jour ouvré du camp, nous sommes allés nous présenter à la mairie qui nous a remis le livret d'accueil de Saint Bauzille de Putois. Après un arrêt à la case cartes postales, nous revenons au gîte sans nous perdre malgré la présence de... Le pique-nique avalé, nous faisons connaissance avec Xavier qui nous encadrera en via ferrata et Sylvain pour l'escalade. Le groupe via ferrata est composé de Nico B., Simon, Linekay, Celia, Bertrand, Vivian, Margot et Emilie accompagnés d'Alexandra, Michel et Damien. Sylvain, quant à lui, encadre Camille, Louise, Pierre, Nico W., Yann, Jean-Côme et Benjamin accompagnés de Suze et Philippe.
Place au premier groupe : Au bout de 10 mn de véhicules, nous attaquons les choses sérieuses. Baudriers sur les fesses et casques sur la tête, une marche d'approche sportive d'une demi-heure nous amène au pied de la via ferrata. Petit rappel de Xavier sur les règles de progression en sécurité et Célia s'élance déjà en tête en entraînant avec elle Simon et Nicolas. Le reste du groupe avance plus lentement mais sûrement. Seule une crevasse nous ralentit dans notre avancée. Surplombs et verticales sont avalés comme les gâteaux à la pause de 5 h. Petits vertiges et grosses émotions après le passage de la tyrolienne surplombant l'Hérault à plus de "5000 m" sous nos pieds. S'en est trop pour le groupe. Nous rejoignons le gîte en laissant Nicolas, Simon et Michel entre les mains de Xavier qui leurs fait découvrir un autre parcours plus technique avec des passages en équilibre sur câble appelés ponts de singe.
Le deuxième groupe : Les véhicules nous laissent au pied d'un petit passage très escarpé, nous entrons tout de suite dans le vif du sujet. Nous parvenons rapidement au pied de la falaise que Sylvain nous a attribué pour notre initiation. Nous aussi nous avons mis nos baudriers et nos casques. Camille se lance la première sur la voie, assurée par Louise, sous la surveillance de Sylvain. Chacun son tour s'essaie à l'exercice à son niveau en prenant du plaisir, Jean-Côme réputé pour sa phobie du vide a tenté lui aussi, de son propre chef, l'expérience en grimpant jusqu'à pas très haut, le but étant d'essayer. Après toutes ces sensations et émotions, il est temps de redescendre pour retrouver les copains.
La soirée s'étire tranquillement pendant que les paupières se ferment. Il est 22 h, heure locale, extinction des feux.
Mardi 23 avril :
Passons sur le petit-dèj et sur le fait que faire une rando en jean sérré c'est le top de la mode !
Au programme de cette journée, visite du village pittoresque de Laroque. Comme nous sommes de grands sportifs nous partons à pied pour faire les 4km le long des gorges de l'Hérault. Le village nous apparait comme un mirage (tant attendu) à la sortie d'un virage. Le village est bien pittogresque mais ....vide. Nous y mettons de l'animation en nous posant sur une aire de jeux pour le pique-nique. Les estomacs rassasiés, nous prenons la décision de prendre pour le retour le GR histoire de se faire un peu les mollets. Challenge réussi non sans efforts, mais les doigts dans le nez ! Des montées éprouvantes , des descentes époustouflantes, des rochers insurmontables sauf pour nous. Autant vous dire de la rigolade. On aurait pu faire mieux vu les mines ravies à l'arrivée au gîte (6 h de marche au total).
Nous espérions les voir fatigués et avoir une soirée tranquille, he bah ... NON.
Il est 22h06, seul Jean-Côme nous surveille. Je pense que nous allons arriver à aller nous coucher !
Mercredi 24 avril :
Petit déjeuner tranquille jusqu'à 9 h. Ce matin il est prévu une course d'orientation dans le village : 3 équipes en compétition pour repérer les curiosités dont nous avions les photographies. Le groupe d'Alexandra part en courant sur la route de gauche, alors que c'était à droite (tout dépend comment on regarde le plan). Les 3 groupes se retrouvent disseminés dans les ruelles du village à se demander si on cherchait les mêmes choses. Tout le monde y met du coeur pour repérer de visu ces curiosités. A midi, nous rentrons au centre pour le pique-nique et surtout nous mettre en tenue de bain pour le kayak.
Fanny et Fabien sont là pour nous encadrer : tout commence par un petit test d'accoutumance à l'eau froide jusqu'à mi-mollets et pour l'une (que nous ne citerons pas mais qui est une récidiviste notoire) tête la première dans une eau qui ferait envie aux pingouins du sud. Le premier groupe (composé de Simon, Nico B, Linekay, Celia, Camille) part avec Fanny, Alex, Damien, Michel, Philippe, pendant que le second groupe s'essaie à la manipulation des pagaies dans l'eau. Après un créneau pour garer nos kayaks, la place est laissée au second groupe. Face à nos exploits et à notre dextérité à la manoeuvre, notre sens de le la coordination "gauche-droite", à notre amour pour la jardinerie des berges, nos 2 moniteurs décident d'embarquer tout le monde (soit 12 embarcations). On se serait cru sur le périph. en pleine heure de pointe ! Devant notre esprit enfantin, Fabien tente le jeu de balles. Aux remarques faites par le groupe, seuls les bénévoles y prennent plaisir. Pour tout vous dire le jeu consistait à aller chercher à l'appel de son nom une balle lancée à l'opposé du sus-kayak et de la rapporter le plus vite possible à son ""maître"", d'ou la remarque de Bertrand et Camille, reprise par le groupe : " on n'est pas un cheval" sic. Re-créneau pour garer nos engins. L'activité se termine par un goûter et le rangement du matériel. Merci à Jean-Côme pour la perfection du rangement des pagaies.
La journée se termine par l'annonce d'une boum pour demain soir, cela vous permet de lire notre compte-rendu à une heure descente.
Jeudi 25 avril :
Le compte rendu et les photos sortiront plus tard pour cause de boum dans la soirée. En résumé une belle journée de rando et soirée dansante avec les gamins de la colonie qui cohabitent avec nous au centre.
Pendant que les autres sont entrain de boire pour faire passer les cacahuètes, je me colle au compte rendu de la journée dite "de repos" !
Au programme nous devions visiter Saint-Guillem le Désert, à 10h30 nous étions à .... Ganges de l'autre coté du département. Ganges petite ville tranquille sans trop d'animation sauf à notre passage !
Après une visite chez le buraliste pour les cartes postales nous prenons la direction du sentier des norias (roues à aube instalées sur un canal pour l'irrigation des champs). Les photos sont plus explicitent que mon explication !
Le but de cette journée de repos est de ne pas se reposer en faisant vous l'aurez compris une belle rando entre Ganges et Agones. Passé les norias, nous faisons notre pose syndicale de midi sur une merveilleuse petite plage de sable fin (rendez-vous des ivrognes) sur le bord de l'Hérault. Notre circuit nous amène à traverser un centre équestre avec , il va s'en dire la pause caresses. Nous poursuivons notre chemin pour arriver au croisement avec la croix de Saint-Micisse. Le groupe se s'épare alors en deux. Ceux qui veulent rejoindre Agones rapidement et ceux qui veulent avoir des courbatures en fin de journée.
Les deux groupes se retrouvent devant la mairie d'Agones où nous attend Dominique et son bus.
Pour la fin de la soirée lire le début de la journée !
Vendredi 26 avril :
Un lever un peu plus tôt que d'habitude pour aller faire de la spéléo pendant qu'il bruine dehors. Pour cette activité, nous divisons le groupe en 3. Les tranquillous qui font la grasse mat., et les 2 autres groupes qui se lèvent à 7 h mais qui pourront profiter de l'après-midi pour faire la sieste.
Le groupe des fonceurs -Simon, Nico B., Camille, Louise, Celia et Linekay- accompagné d'Alex, Damien et Sylvain équipé de casques, combi. et baudriers s'attaque à une descente vertigineuse en rappel de 10 m. Tous réunis à 10 pieds sous terre, nous attaquons notre progression successivement debout, pliés en 2, à genoux, rampants, couchés et immergés. Boueux de la tête et trempés du reste du corps, nous arrivons enfin à la jonction avec le 2ème groupe. Nous dirigeons de concert vers le bout du tunnel.
Le groupe des explorateurs -Bertrand, Vivian, Nico W. et Pierre- accompagné de Philippe, Michel et Xavier s'élance tout en glissade, en suivant les conseils Techniques et les explications géologiques de Xavier sur la formation des stalactites. A l'analyse du sol, nous traversons le territoire des chauve-souris, celles-ci faisant leurs déjections par terre, Xavier en profite pour nous expliquer le cycle de vie des chauve-souris et nous invite à orienter notre éclairage vers le plafond ; ainsi nous pouvons observer quelques chauve-souris voletant. Xavier nous décrit au sol un enfoncement bien rond fait par les ours pour hiberner. Après un passage très étroit, nous entendons puis retrouvons le 1er groupe dans un état lamentable...
Après un repas frugal, le groupe des tranquillous -Jean-Côme, Yann, Margot, Emilie et Benjamin- accompagné d'Alex, Damien, Michel et Sylvain, part à la découverte de la grotte de l'ours, en raison de la découverte de nombreux ossements d'ursus spelaeus des cavernes. La progression se fait lentement mais surement sur nos 2 pieds. Au bout du bout, nous éteignons nos lumières tout à l'écoute que nous sommes des bruits des chauve-souris. Lumières rallumées, nous découvrons un petit tunnel que Michel, téméraire, va explorer tout de go, sans savoir réellement ce qui se trouve derrière. Un peu paniqué, il demande à Sylvain où se trouve la sortie. Son calme retrouvé, il propose au reste du groupe de venir le rejoindre. Emilie, Benjamin et Yann se lancent tels des vers de terre à l'assaut de ce boyau de 5 m pour retrouver Michel. Ils sont rejoints par Sylvain qui les mènera jusqu'à la sortie. Jean-Côme et Margot décident, quant à eux, de retrouver la sortie en faisant marche arrière avec Damien et Alex. Nous retrouvons les copains sur le gîte pour une douche bien méritée.
Samedi 27 avril :
Dimanche dernier, vous vous en souvenez sûrement, nous avions réservé la visite privée de la grotte des demoiselles pour jeudi, donc nous y sommes allés aujourd'hui.
Départ en funiculaire de l'entrée de la grotte -pente 37 % pour une longueur de 85 m- début des émotions presque fortes ! La visite se poursuit à pied entre escaliers montants et descendants (500 marches) et paliers. Nous évoluons dans un paysage sorti tout droit des contes féeriques : stalactites, stalagmites, draperies, colonnes. Nous flirtons avec le vide au grand plaisir de certains. Dans nos péregrinations nous arrivons dans la grande salle nommée cathedrale d'une hauteur de 58 m, spectacle assez impressionnant qui nous laisse tout sans voix sauf Jean-Côme, heureux de jouer avec les echos. Après une heure trente d'ambulation, nous atteignons la sortie toujours sous la pluie.
Avant le retour au gîte, petit passage à la boutique-souvenirs. Au programme de cet après-midi, spéléologie au coeur du linge sale, ramping sous les lits, et j'en passe et des meilleurs.
Pour ce soir, petite boominette, à la demande du groupe. Nous n'avons pas encore accepté, c'est si agréable de se faire brosser dans le bon sens du poil !
Dimanche 28 avril 15h29 :
Dimanche jour de croissants, ptit dèj écheloné au rythme de chacun. Après avoir vérifier les sacs et ramassé les derniers .... (je vous passe les détails) qui traînent sous les lits, nous prenons le bus pour la dernière fois de séjour. EN route nous nous arrêtons pour une petite rando dans le cirque de Saint-Guilhem le Désert.Pour le pique -nique nous avons le choix entre manger sous la pluie ou trouver un endroit abrité. Je ne comprend pas pourquoi, ils ont choisis l'abris !
Nous dégustons donc notre dernier sandwich, dernier paquet de chips avec nostalgie.
En conclusion :
Vivement l'année prochaine dans les volcans d'Auvergne.
Michel, Philippe, Suzanne, Damien et Alex