Cette sortie prévue de longue date dans les Pyrénées Orientales était finalement le meilleur choix possible vue la météo incertaine.
Départ samedi 9H avec Michèle, Jocelyne, Jean Pierre, Patrick et Sergio vers le Llech (v3a4III) dans le massif du Canigou, une référence où nous attendent multiples sauts et toboggans.
Le soleil et la chaleur sont bien présents et restent appréciables car l’eau demeure fraiche. Après une approche rallongée sans conséquence, nous enchainâmes cette descente ludique dans un bon timing, nous permettant de sortir et d’arriver de bonne heure au camping des Sauterelles.
L’apéro et le barbecue furent conséquents témoignant de la générosité de chacun.
Au matin, le temps n’était pas encourageant et portait encore les stigmates de l’orage violent dont les fortes pluies me faisaient craindre le pire. La lecture sur la carte du bassin versant et la discussion avec la gérante du camping finirent par nous convaincre de nous engager comme prévu dans les gorges de Taurinya (v4a4III).
On pouvait de toute façon commencer l’approche et aviser au départ du canyon. Un petit raté de ma part pour avoir trop bien lu le plan (prendre l’intersection à -100m de déniv indiqué au lieu de -50…) nous fit perdre un peu de temps, mais nous étions tous seuls dans le canyon et les conditions furent finalement optimales : temps dégagé, eau claire et niveau correct.
La descente fut magnifique et parfaitement maitrisée, notamment grâce à Patrick et Thierry qui nous avait rejoints le matin même. Les différents rappels se finissaient presque tous comme des toboggans rendant la descente somme toute ludique. Tout le groupe se régala de la dernière belle grande cascade que j’aurais pu finalement équipé dans l’actif, ce sera pour une autre fois.
La longue marche de retour aurait pu nous couper les jambes mais les cafistes ont de la résistance, et les différents points de vue sur la vallée et le village ensoleillé de Taurinya nous réchauffèrent les pupilles. Concernant les papilles, après 8h de canyon, il était bienvenu d’avaler une bière et le reste de brochettes de la veille.
J’adore quand un plan se déroule sans accroc…
Cela aurait du être la conclusion du we si mon alternateur et donc ma batterie ne m’avaient lâché pour le retour. Je connais un garagiste qui doit être content d’avoir récupéré une voiture de canyoneur pleine de néoprène mouillé… ;-)
Nico