Rendez-vous à 14h à Roques après une grasse matinée, pourtant si rare les jours de ski-rando. Et c’est en petit comité (5 participants et 2 encadrants) que nous partons en direction d’Arreau. La voiture laissée à Germ, nos chers encadrants nous préparent une petite surprise en organisant un système de « navette » : une voiture sera laissée après Germ, et l’autre sera laissée aux granges d’Astau pour éventuellement finir le dimanche en traversée.
Une bonne heure de randonnée (lourdement chargés) plus tard (mais où était la neige ?), nous chaussons les skis pour les 10 dernières minutes qui nous séparent de la cabane d’Ourtiga. C’est bon, personne, nous pouvons investir le palace. S’en suit une soirée à base de soupe de prunes et de feu de bois.
Réveil 6h15, il faut partir très très tôt après une nuit caniculaire : le regel nocturne a oublié de passer. L’optimisme du matin nous incite même a laissé le gros des affaires à la cabane pour venir les chercher l’après-midi et refaire les 500m de dénivelé pour rejoindre les granges : on verra plus tard. C’est parti pour une montée régulière et assez engagée. Il fait incroyablement chaud jusqu’aux lacs de Nère mais nous avançons d’un bon rythme. Et hop, un couteau qui casse (le mien)! Et hop, un deuxième couteau qui casse pour Guillaume cette fois-ci (c’est quand même fragile ces choses-là). C’est à ce moment-là que nous nous faisons rattraper par un binôme (Didier et Véronique) allant aussi vite en montée qu’en descente! Nous grimpons alors la pente finale sous le soleil de la fin de matinée.
Nous prenons crampons et piolet pour gravir les 20 dernières mètres jusqu’au pic de Hourgade (2964m) où nous profitons de la vue malgré un vent déchainé !
La descente se fera prudemment car beaucoup de passages délicats et une neige difficile à skier : quelques chutes sont au programme. Et hop, c’est au tour de Julie de relancer en cassant ces 2 chaussures.
Nous arrivons à la cabane passé 14h sous un soleil d’été pour enfin manger un bout après ces 1400m de dénivelé positif tout en cherchant une raison de ne pas se refaire les 500 D+ pour finir aux granges d’Astau : la neige était plutôt mauvaise, il est déjà tard, Sylvain a un train le soir et l’itinéraire finirait par 500m de D- en portage. Le compte est bon, on peut donc repartir vers le point de départ la conscience tranquille.
Puis une bière, un long retour en voiture et arrivés à Roques à 20h.
Merci à Domi et Sebastien pour cette sortie !