Cr de stéphane ..non censuré

Bibi

 

Compte rendu Stage  19 au 21 avril 2014

 

Heureux participants :

 

En Validation : Benjamin Lorène Guillaume Anne Stéphane Frédéric Philippe Martin Camille Benoit

 

En apprentissage : Nathalie Hélène Marie-Loi Nicolas

 

Heureux encadrants :

Christian & Romain

 

Introduction :

Ayant été témoin durant ce week-end, et ce à d’innombrables reprises, de l’utilisation malencontreuse et abusive du terme de  blaireau à l’endroit de personnes peu ou pas expérimentées en terrain montagnard, je me dois ici de restituer la vérité concernant ce brave animal injustement moqué…

Le Blaireau est un  mustélidé. Il est trapu et peut atteindre 70 cm de long (90 cm avec la queue – NB : ce qui fait donc une queue de 20cm, respect…) pour une vingtaine de kilogrammes. Il est reconnaissable aux bandes longitudinales noires qu'il porte sur le museau. Ce blaireau se trouve dans presque toute l'Europe, au sud du cercle polaire.

La femelle s'appelle la blairelle (et non la blairotte !!!) . Les petits s'appellent les blaireautins (c’est mignon, non ?) .

Le blaireau est un grand terrassier ; pour creuser les galeries de son terrier, il peut remuer jusqu'à 40 tonnes de terre. (là encore, respect !)

Des arbres griffés jusqu'à une hauteur de 1,40 m peuvent témoigner de sa présence. Certains terriers sont tellement importants qu'ils possèdent jusqu'à 30 à 40 entrées ; dans ce cas, la surface occupée par le terrier peut atteindre 2 000 m2. On parle alors de « donjon » ou de « forteresse ». En moyenne, la taille de son territoire couvre 40 à 50 hectares. (quand on connait le prix du terrain autour de Toulouse, ça fait rêver !)

Le champion cycliste français d'origine bretonne Bernard Hinault, notamment vainqueur à cinq reprises du Tour de France entre 1978 et 1985, a été surnommé « le Blaireau », en raison semble-t-il de son grand courage et de sa combativité rarement égalée en compétition. (là c’est le coup de grâce ! comment donc continuer à utiliser ce qualificatif malheureux qui devrait en fait être la démonstration d’une admiration profonde !!!!)

Amis (es) Blaireaux et Blairelles et vous aussi petits blaireautins, soyez donc fiers (ères) de votre statut !

Je fus aussi tenté d’introduire dans ce compte-rendu une étude sur la réussite sociale des dyslexiques au 21eme siècle, ou encore une thèse sur la communication conchylicole en écho aux débats du week-end, mais le temps me manque.

 

Samedi :

RDV JJ 7h30, on prend Romain sur la route, rdv Tarascon con avec le reste du groupe, puis on passe déposer les affaires au gîte. Très beau temps.

Départ pour un petit village typique des hautes montagnes Andorranes, le Pas de la Case…

Atelier j’me vautre du haut d’une corniche mais on dirait que ce serait une crevasse et que mon compagnon il essaierait de me retenir…

Joli succès général, les contre-assurances ayant peu ou pas servi, les chutes étant plus ou moins réalistes, et la neige très favorable à la maîtrise rapide de la glissade

S’en suit l’inévitable mouflage plus ou simple, double ou triple. Une belle démonstration de mouflage à quatre pattes par Martin (technique anglaise très efficace !), repas puis re-mouflage avec nœuds.

Retour au gîte puis apéro, l’incontournable exercice du on dirait qu’on irait faire une arête avec une cordée de3… Platrée de pâtes et dodo.

 

Dimanche :

Réveil tranquille 8h… temps bouché… La recherche de l’extrême tenaille décidément Christian qui nous oriente vers… le plateau de Beille !!!! Après moult virages et quelques doutes, nous trouvons finalement une plaque de neige suffisant pour les ateliers du jour : école de neige et DVA.

On s’encorde à 2 ou 3, anneaux de buste, laisse, on monte on descend… Puis simulation de longueurs avec relais en neige, test du sac poubelle en corps mort plutôt convaincant.

Ensuite mise en place d’une chaine de 3 mains courantes, bon à savoir pour descendre rapidos un groupe de blai… novices.

Enfin test ARVA avec l’ARVA horizontal ou vertical, et d’interminables mais passionnantes explications de Philippe sur le fonctionnement de la bête et de ses 2 ou 3 antennes et ses ondes pas droites. Bref, vous trouverez en doc joint  un document qui reprend en détail ces explications, avec 2 dolipranes ça le fait bien !

Un peu de sondage et de pelletage, et on s’en retourne au gîte après une belle journée passée dans le brouillard au bord de la route…

Petits manips sur poutre (remontée sur corde et concours de biceps je crois, mais vu que moi j’étais collé au lit avec une bonne migraine – merci Philippe ??? – je ne peux guère en parler).

Le soir on se décide pour une petite course pour Lundi matin, Christian, Philippe et Lorène retournant se faire une petite séance de saut de corniches avec Camille et Benoit qui nous rejoignent pour cette dernière journée.

 

Lundi :

Debout 5h, départ 6h vers Pic de Fon Negre. Beau temps le matin, légère dégradation l’après-midi.

Sur place, le haut plutôt sec incite Romain à changer d’objectif : Cap sur le Pic des Izards qui présente une petite face de 200m avec 3 couloirs en parallèle ce qui convient parfaitement au groupe.

Arrivée au pied de la face en traversant les pic de ski en neige dur (bon regel) vers 8h.

Les cordées s’attribuent chacune un couloir, Romain fait l’électron libre entre les voies.

Chaque voie présente plus ou moins de glace et de rocher selon l’itinéraire choisi, et la difficulté tourne entre AD – et  AD+.

Au milieu de notre voie, Nicolas décide curieusement de s’emmouracher avec un bloc de 100Kg, qu’il arrache a la paroi avant de se bloquer la jambe dessous… Pas de bobo, mais il faut rester ainsi en attendant que le Cordée de Nathalie et Martin sorte de l’axe du couloir pour leur éviter une rencontre inégale avec ce joli bloc.

Bon finalement tout le monde sort  à peu près en même temps, sauf Martin et Nathalie exploreront encore les méandres insoupçonnés de cette face pendant quelques heures. Rien de bien grave au final, tout le monde est redescendu plus ou tôt, et ceux et celles qui auront attendu cette dernière cordée feront l’économie d’une séance de serpillère au gite !

Donc départ du gite vers 17h.

NB : A part le crâne écarlate de Christian, on a pas trouvé d’œufs !!!

 

Bilan :

Bonne formation très sympa et riche d’échanges. La mise en situation de lundi a bien illustré les difficultés de gestion d’un grand groupe.

Un grand merci aux formateurs, ainsi qu’à toutes et tous pour la bonne humeur !

A bientôt !

Steph

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