Bonjour à tous,
Quelle accroche que ce titre certes facile mais en totale correspondance avec l'avis des participants au we du 6 et 7 septembre.
Et pourtant celui-ci s'engageait dans une forme de continuité : alors que l'été semblait s'installer ... pour la rentrée comme par hasard la météo annoncée venait remettre en cause le plan initial (we alpi crête des Gourgs Blances et enchainement d'au moins 5 pics de 3000m).
Devant le risque ce plan est tombé très rapidement ... à l'eau, maître mot de cet "été" j'ose à pein empoyer ce terme !
En tout cas Sébastien, Philippe et moi n'avons pas tergiversé : cap vers le soleil ... et l'hédonisme !
Etonnamment cette décision en a séduit plus d'un et finalement nous fûmes 10 puis 11, puis 12 puis 13 pour finalement constituer un groupe variè en ce qui concerne le niveau et l'expérience.
Notons en point très positif que cette alchimie a parfaitement fonctionné les uns et les autres n'étant pas arc-bouté, ici point de "je veux faire ma croix et basta crapauto" mais des cordées composées selon les aspirations !
L'altruisme étant partagé chacun a pu y trouver son compte tout au long du WE. Pour autant le niveau VI maître étalon dans la grimpe Carousienne a été franchi, les plus néophytes en grimpe ont pratiqué en 1er de cordée l'escalade en TA.
La mixité des participants en ce qui concerne l'age ne s'est pas concrétisé par le combat des anciens et des modernes mais par la complémentarit puisque les plus non pas anciens mais connaisseurs du Caroux ont facilité l'atteinte des voies en mettant au service de tous leur pratique.
Au final encore un we réussi comme le relate Ivanne dans le CR ci-dessous. Pour les photos ... c'est tout en bas en cliquant sur les liens.
Marc Falga
Notre destination initiale était le pic des Gourgs Blancs. Mais, la météo n'étant pas tout à fait d'accord, la destination est modifiée le jeudi soir : Caroux, on arrive !
Rendez-vous donc à 7h le samedi matin. Après les arrêts cafés de rigueur nous arrivons un peu avant 10h au parking pour aller au pilier du Bosc. La marche d'approche se fait à un rythme rapide, trop rapide même pour certains... Il serait ingrat de se plaindre de la météo : il fait chaud, le soleil brille et il n'y a pas un souffle de vent ; le changement de destination a bien réussi niveau météo !
On pique-nique pas loin des voies, dans une jolie clairière baptisée …. la salle à manger où chante une rivière, et c'est parti pour la grimpe ! Les cordées se répartissent entre l'arête de l’aiguille à Marcel, la directe blanc et l'arête sud. Du côté de l'arête à Marcel (jusqu’à IV+), on progresse lentement, mais Loïse, Cyril et Ivanne peuvent s'entraîner à la pose de coinceurs.. Dans l'arête sud (plus soutenue et dans le IV+ … Carousien les connaisseurs comprendront !), le niveau de grimpe est déjà plus dur... Première et unique chute du week-end : Mylène tombe au-dessus d'un friend bien placé... Elle s'en tire plutôt bien, elle finit la voie malgré une main douloureuse, une « petite brulure » mais elle ne grimpera pas le lendemain donc la haine pour Mylène... La cordée de Grygory et Simond mais aussi celle de Sébastien et Blanca, quant à elles, mélangent, semble t-il la directe blanc avec la voie intitulé les petits pas, est-ce une manière acceptable d'ouvrir une nouvelle ligne ? En tout cas, ce n'est sans doute pas un moyen pour éviter les difficultés : les deux voies tutoient le V+ voire le 6a … toujours Carousien.
Après cela, on se dirige vers le camping de Tarassac. Installation, ouverture de bouteilles … on baigne dans l’hédonisme !
Le soir, on fait les cordées pour le lendemain : décision est prise de partir tôt pour la grande paroi d'Arles où il y a des voies en 3-4 longueurs, l'idée étant de faire une première voie le matin, et d'en refaire éventuellement une l'après-midi, pourquoi pas en changeant les cordées ? Après tractations, on s'accorde pour un départ à 7h30, a peu près respecté. Mais, sur la route, dans une montée, le voyant de la jauge à essence du camion de Blanca s'allume soudainement. Aurait il été traumatisé par les mégawatts qui pulsent du KISS de la grande époque de bon matin … pour oublier les boumsboumsboums de la rave party qui nous hantera tout au long du we y compris jusqu’à la paroi d’Arles ? Coup de panique. Blanca se gare sur un emplacement au bord de la route, on se tasse à huit dans la voiture de Sébastien, La voiture de Jeff est loin devant... On les a perdus. On se perd. On se retrouve finalement tous pour aller jusqu'au parking, mais on a perdu pas mal de temps...
En arrivant près des voies, nouveau contretemps : on voit un orage au loin, au-dessus de nous, d'un côté des nuages sombres, de l'autre un ciel presque beau : va t-on se prendre la flotte ? Il faut attendre pour voir. Les boumsboumsboums de la rave se confondent avec les broarrr de l’orage qui finalement nous évite. En attendant, certains, avec Marc, s'entraînent à faire des relais sur coinceurs, d'autres trouvent des blocs... et au moins finit sa nuit !
La menace est passée, les objectifs sont revus, les cordées ne changent pas... Bernard, Simon, Jeff, Loïse, Marc, Sébastien et Ivanne partent dans la classique du mur, tandis que Grigory, Aurélie et Blanca s'attaquent à la directissime. Philippe et Cyril, quant à eux, font une course d'arête. Il fait beau, la paroi est belle, c'est agréable de grimper enfin...
On se retrouve tous pour pique-niquer à l'ombre, Mylène et Marie nous ont rejoint. Il se fait déjà tard, on hésite à aller faire de la couenne … ou à laisser la couenne profiter du soleil enfin estival l'après-midi, mais l'idée de rentrer tôt à Toulouse, l'emporte, on rentre au camping, on plie, et on se dirige vers Toulouse, en se permettant une pause agréable au soleil sur la terrasse d'un café à Olargues.
En conclusion encore un bon we !
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