Samedi 5 septembre.
Départ 10h15 du Pk Jules Julien pour celui sous le col du Pourtalet.
Nous cassons la croute à l’arrivée vers 13h30. Le froid annoncé dans le bulletin météo se confirme et en plus il y a un petit vent désagréable . On re-vérifie le nombre de tentes et en route pour le refuge de Pombie, assez vite atteint après moins d’1h30. Les tentes sont installées en contre bas : les 3 filles disposent de la tente 4* de Paul. Le cordées sont définies, les sacs préparés pour le lendemain et direction le refuge pour l’apéro : c’est l’occasion pour Marc d’y retrouver une ancienne connaissance, Karine, la gentille gardienne. Le CAF de PAU Orthez est présent avec une ribambelle de jeunes ; eux aussi se bougent pour les jeunes. 20h30 , nous retournons vers nos tentes, il fait froid, le ciel est couvert. Du coup Paul dort … dehors. Petit crachin dans la nuit.
Dimanche 6 septembre.
6h30 : réveil, le ciel est parfaitement dégagé et les toiles de tente sont gelées. Petit déjeuner et départ pour le col de Suzon où nous retrouvons le grand soleil et les jeunes qui se dirigent vers la voie normale. Plus loin, nous bifurquons à droite vers la brèche de Moundelhs. Quelle joie de voir 2 Isards en contrebas, à prendre les premiers rayons du soleil.
Puis nous accédons à la brèche de Autrichiens après à peine 2h. C’est le point de départ de la voie. Les 4 cordées s’équipent. La première longueur réveille avec une dalle en III. Puis le cheminement n’est pas difficile à trouver puisqu’il faut rejoindre le pied du grand gendarme. Certains passages sont peu protégeables. Nouvelle petite cheminée, puis nous passons dans une zone de « roches moutonnées », qui me rappelle mon dernier déplacement pro au Brésil, où près de l’usine il y a un paysage nommé en français « roches moutonnées ». Si si, c’est vrai de vrai ! Arrivés à la brèche du grand gendarme, nous avons une vue plongeante sur le célèbre cirque de l’Embarradère, une référence à l’Ossau. Devant nous se dresse la vire du même nom qui mène à la Fourche et qui nous permet de réver d’y passer lors d’une prochaine course. Mais il nous faut bifurquer à gauche vers une nouvelle zone de terrain instable, où nous veillons à chaque pas de ne pas rompre un équilibre qui propulserait une pierre sur les cordées du dessous. Il n’y a plus de cairns, mais le cheminement est évident : il faut passer à la brèche des … deux gendarmes. Légère descente pour rejoindre une vire en contre bas et une dernière belle longueur en III, plus facile à protéger, qui nous amène sur le rein de Pombie. Il est environ 14h : nous reprenons nos forces en dévorant nos casse-croutes. La décision est prise de ne pas aller au sommet qui demanderait encore bien 30 minutes d’efforts car nous voulons respecter un horaire, la route étant encore longue. Nous retrouvons facilement la « croix », lieu symbolique mais essentiel car il indique la première cheminée. Les 3 cheminées sont descendues en rappel que nous optimisons. Le retour au campement se fait sur un rythme soutenu. Le pliage des tentes est expéditif et à 19h les voitures repartent vers Toulouse.
Les participants étaient : Véronique, Léa, Nathalie, Paul, Christian, Bruno, Marc et Domi.
En résumé, la difficulté de la voie est conforme au descriptif de C2C. C’est un joli circuit qui semble naviguer vers le ventre caché de l’Ossau. Cependant, si certains affirment ne prendre aucun matériel, je préconise 4 friends du 0.4 au 1 et un jeu de coinceurs. 3 dégaines à rallonges et 2 sangles pour le relai suffisent. Nous avions nos cordes joker et une 60m en double.
Voir aussi le commentaire et photos de Bruno
Domi.