Quel micmac, les Calanques ou Coll de Nargo ? Et puis une troisième sortie juste le jeudi. Finalement plus de 30 personnes sortent faire de l’escalade ce weekend.
Le premier jour, c'est le trajet avec ses péripéties, les rencontres d'un autre monde, entre ceux qui se couchent tard et nous vaillants qui se sont levés tôt. Heureusement un choc de culture sans gravité.
Le site du jour est Coll de Nargo lui même, facile d'accès. Les binômes se forment, quelques explications et révisions et la journée passe vite. Philippe et Laurent vont se faire à part 2 voies en 2 longueurs. Les 2 termes à leur associer sont bourrins et sagouins. Le premier pour être passé dans le roncier plutôt que de contourner, le deuxième pour Philippe qui balance les cordes pour le rappel 'en paquet', obligeant Laurent à tricoter en paroi pour dénouer. Enfin avec un rappel brin bleu et brin rose, on se dit que ca doit lui plaire au propriétaire de ce rappel de tricoter.
Le deuxième jour, le ciel est incertain, nous allons à Perles et quand nous descendons des véhicules, il se met à bruiner. Faut il monter à la falaise ou rebrousser chemin ? Les avis sont partagés et c'est le chef qui décide et avec un peu de savoir et de chance fait le bon choix, la journée d'escalade sera bonne. Bon, avant on prévoyait la pluie à la journée, maintenant, c'est à l'heure, merci les smartphones. Les bras ont bien chauffés dans ces voies alternants les bacs et les réglettes.
Le troisième jour, même dilemme météorologique mais moins critique, plus le choix du secteur, concilier les envies de certains de changer de site, et de satisfaire ceux qui voudraient essayer les grandes voies. Le choix est pris de retourner à Coll de Nargo sur d'autres secteurs dont un, secret, pour satisfaire tout le monde. Trois cordées font des voies en 2 3 longueurs dont certains pour la première fois. Ils découvrent ainsi l'ambiance grande voie avec ses manips, ses rappels. En milieu d'après-midi tout le monde se retrouve au secteur secret où là la peau des doigts souffre sur de belles voies techniques à réglettes saillantes. Vous pouvez voir sur les photos des bienheureux pendouiller à leur cordes en grappe.
Eh oui ils sont lourds tous, pourquoi ? Parce que chaque soir depuis le début, c'est l'apéro tapas gargantuesque et bien arrosé. Certains affirment que le cochon entier aurait été mangé.
Le dernier jour, c'est toujours la météo et surtout le smartphone qui nous fait changer le plan au dernier moment : retour en France pour éviter la pluie et ca marche. Dernières voies à Calamès, les premiers secteurs, encore un type de voie bizarre, patiné, en devers.
Outre les smartphones, l'adage montagnard qui dit qu'il faut écouter les anciens a été aussi bien utile. Merci à Laurent, Jeff et Claude de m'avoir aidé à la réussite de cette sortie.
Une des prochaine sortie se fera autour de Clermont-Ferrant, ou le temps était plus chaud et plus stable qu'en Espagne.