HandiCaf : Sur les pistes sans skis
Date : Samedi et dimanche 07 et 08 janvier 2017
Responsable : Alexandra Genesty
Bénévoles : Martine, Michel, Pierre, François
Participants : Yoann F., Margot, Simon, Anastassia, Camille, Louise, Nico W., Jérémie et Vivian
Samedi
Depuis deux semaines nous sommes les yeux rivés sur la webcam de la station, mais rien à l’horizon hormis terre, cailloux et soleil. Enfin vous connaissez notre sens de l’impro alors c’est parti pour un week-end de folie ! C’est parti, c’est parti mais pas de panique (enfin si pour moi) j’ai oublié la tenue de grand explorateur de Yoann. Retour à la case départ, l’ascension des 4 étages, la combi, caresses au chat et retour au parking.
Enfin 9h nous partons en suivant les indications du GPS d’Angel, notre nouveau chauffeur, qui a décidé de nous amener au Mourtis par…. des routes de campagne, un col et beaucoup de virages. C’est au bout de 3h30 que nous arrivons enfin au gîte pour le pique-nique. Nous ne pouvons que constater le manque de neige, et c’est résolus que nous nous attaquons à la montée du col de l’Escalette. Pendant que les gars du groupe s’occupent de la joëlette et de Yoann, avec Martine nous accompagnons le reste du groupe. 2H de montée pour arriver aux cabanes de berger, la vue est dégagée et le soleil nous réchauffe bien. Mais où est Yoann et son escorte ? J’attaque donc la descente face nord du col pour les retrouver et croise en route un couple qui me dit les avoir vus mais y a bien longtemps ! Aie, petite panique, je sors mon téléphone et horreur Michel a essayé de me joindre 4 fois. Je rappelle, le problème nécessite une intervention technique. La solution est pourtant simple, mais pas le temps de faire de la pédagogie, je la leur donne pour qu’ils puissent nous retrouver au plus vite au col.
Las d’attendre, nous attaquons la redescente et oh surprise, Yoann arrive fier comme Artaban avec ses 3 acolytes. Demi-tour toute vers le col pour re-admirer le paysage tous ensemble, en plus c’est François qui a le chocolat et Michel les boissons chaudes alors pas de discutions !
C’est à 18h30, alors que la pénombre s’installe que nous arrivons enfin au bus. Nous terminons la soirée devant un bon repas.
Dimanche
Après une soirée ponctuée de quelques menaces aux chahuteurs nocturnes, « c’est la deuxième fois que je me lève, la prochaine c’est dehors pour un footing dans la nuit et le froid sans frontale », le réveil est dur pour certains !
Après un petit-déj, nous partons à l’assaut de la piste - au moins bleue - qui se trouve devant le gîte. Nous la gravissons de bons pieds et bonne roue jusqu’au chemin qui nous mène en haut de la station. Qui dit haut de station dit côte, mais pas quelle côte et c’est là que ça se complique. Simon qui a tiré la joëlette depuis la départ , me passe le relais. Si le début montait, la suite nous offre à voir un véritable mur, c’est pas après pas que nous sommes enfin arrivés en haut. Essoufflés, éreintés, re-essoufflés, affamés et assoiffés mais heureux d’y être et de savourer après 2h de montée extrême un bon thé ou café accompagné d’un petit morceau de chocolat. C’est pas tout, mais nous avons faim et sommes attendus à 13H30. La descente est plus rapide, alors pour la photo nous décidons (enfin je) d’aller sur les pistes couvertes de neige à canon, et hop une petite montée supplémentaire accompagnée des râleries de Michel le pilote de la joëlette (Philippe absent ferait moins de chichi) !
C’est avec l’estomac bien rempli que nous reprenons la route pour Toulouse en espérant avoir de la neige en février.
PS : Philippe, ne nous abandonne plus, reviens ! (Michel a officiellement créé le nouveau SNPJTFPPMO, Syndicat National des Pilotes de Joëlette Tranquilles Faut Pas Pousser Mémé dans les Orties, s’octroyant d’office le poste de Président à vie.)
Alex
Mots des parents et des jeunes :