HandiCaf : Week-end en roues libres
Date : 05 et 06 avril2025
Bénévoles : Yann, Lola et Alex
Participants : Thomas, Nico B., Guillaume, Benjamin, Baptiste, Nico F., Lucien, Xavier, Matthias et Alice
Vendredi
Aïe, les vélos ne rentrent pas dans le coffre de Gertrude.
3 possibilités :
- faire conduire Gertrude par un jeune et nous sur les vélos
- réduire Gertrude à 6 places et faire courir 2 jeunes derrière
- faire les boutiques d’accessoires automobile pour acheter un porte-vélo
Devinez ce que nous avons choisi ?
Samedi
Le ramassage commence pour Gertrude à 7h15 avec Lola et son vélo, suivi à 7H45 par Guillaume. Aux Argoulets nous retrouvons Thomas, Alice, Lucien, Xavier, Nicolas B, Matthias et Benjamin. Baptiste et Nicolas F font qu’en à eux partie de la tournée de Yann au départ de Roques. Tous réunis, nous partons pour Foncroisette où nous attendent Hugues et sa compagne. Nos GPS divergeant, nous prenons des routes différentes et par un heureux hasard, nous arrivons au même endroit.
Casque sur la tête et consignes de sécurité dispensées, ils partent à l’assaut de la rigole. Les trajectoires peu sûres au début, flirtant avec le ravin d’un côté et la rigole de l’autre, se font de plus en plus précises et la confiance leur donnent des ailes. Baptiste devient autonome et prend quelques libertés de trajectoire (mais cette aventure, vous sera contée plus tard). Le paysage défile à chaque coup de pédale. A la première montée, les pédales se font plus lourdes, le rythme ralentit et les langues s’allongent, surtout pour ceux ayant les mains sur les freins. Les efforts de poussée de Lola et d’Alex n’y changent rien malgré l’assistance électrique des quads-VTT ! Une fois les freins lâchés, ils partent comme une fusée. Après un pique-nique voire 2 pour Matthias, les choses se compliquent un peu. Alex a une fuite (d’air) ! Heureusement Hugues est là avec le nécessaire et le savoir-faire. Le terrain est plus vallonné et devient plus technique. Arrive le moment tant attendu par certains et redouté par d’autres : la rivière ! Mais avant d’y arriver, la descente vertigineuse avec rochers, dévers et racines fourbes. Nous y sommes. Une seule technique : à fond la caisse au risque de jouer les crapauds. Point de crapaud cette fois-ci mais abracadabra, plus de Baptiste. Étant à l’intersection de chemins, Alex prend le chemin descendant et Hugues la piste montante. De chaque côté, le temps est interminable. Pour Alex, la descente laisse place à une montée très caillouteuse et sans assistance électrique, elle arrive toute rouge en haut pour recevoir l’appel d’Hugues lui indiquant que notre électron libre a rejoint le groupe. Après une sustentation bien méritée, nous retrouvons la rigole qui nous ramène à notre point de départ.
Anecdote : comment se faire passer de la crème solaire dans le dos alors que l’on est habillé ? Prendre sa voix la plus douce et proposer au beau professionnel : peux-tu me passer de la crème dans le dos ? Point de délation mais il s’agit d’une fille…
Il est temps d’aller nous installer au camping. Déjà 18h30, juste le temps de sortir les sacs et en route vers le deuxième moment le plus attendu de la journée : la pizzeria ! Retour au camping, douche pour les uns et duvet pour les autres.
Dimanche
La journée commence agréablement par un petit déjeuner dans le jardin mi-ombre, mi-soleil.
Arrive le moment tant redouté des bénévoles : qui a-t-il dans les sacs de rando ? La consigne est simple et bien connue : gourde pleine, casquette, crème solaire, lunettes de soleil et bien sûr le pique-nique. Voici l’inventaire de ce que nous y avons trouvé : trousse de toilette, casque audio, caleçon sale, chaussons, gourde vide et pour 2 d’entre eux point de pique-nique ! Problème résolu assez rapidement par de la famille habitant sur place et pour l’autre par un tour à l’épicerie heureusement ouverte ce dimanche matin. La rando peut enfin commencer. Partis de Revel, nous empruntons rues et ruelles avant d’aborder une côte bien raide qui nous mène au lac de Saint Féréol. Alerte rouge, un sac manque de gourde. Plutôt que de la remplir, son propriétaire l’a jetée à la poubelle. L’ancien propriétaire étant le même que celui n’ayant toujours pas de repas, « à l’eau » famille que nous retrouvons au barrage avec pique-nique, bouteille d’eau pleine. Il est temps de se trouver un agréable emplacement au bord du lac pour remplir nos estomacs. Le vent se lève et rafraîchit l’atmosphère. Il est temps d’amorcer notre descente vers Revel.
Retour au camping pour récupérer Gertrude, les vélos et la Dacia.
Fin du week-end