HandiCaf : Canirando insubmersible et
premiers pas sur la neige
Date : 26 et 27 novembre 2016
Responsable : Alexandra Genesty
Bénévoles : Michel, Suzanne, Philippe, Martine et François
Participants : Yoann F., Jérémie, Margot, Emilie, Cécile, Benoît, Danvi et Vivian
Samedi
Première sortie et premier retard de l’année. Pour cette fois ci je ne citerons pas les noms, mais ma clémence n’est pas sans limite …
Sinon nous sommes partis en direction de l’Hospice de France où nous attendent Thierry et ses chiens. Mais avant une pose pt-dèj sur le chemin avec le gâteau au chocolat et le cake au rhum de Michel suivi d’un autre arrêt chez Loïc et Gaëlle qui nous ont allumés un bon feu de cheminée pour le pique-nique. Ha oui nous avons oublié de vous dire que le temps est quelque peu humide voir franchement mouillé. Et en parlant de mouillé, Jérémie nous à affirmé que ses parents picolaient… Le signalement n’est pas loin !!
C’est sous la pluie que nous retrouvons Thierry sur le parking de l’Hospice. Vu le temps, pas de blabla (il faut dire que nous maîtrisons la pratique depuis 6ans). Équipés d’un baudrier et d’une longe attachée au harnais du chien, ou l’inverse, nous voilà sur le chemin. Danvi est avec Martine , Vivian avec Philippe, Émilie, Jérémie et Benoît sont seuls , Margot avec Cécile et Yoann sur son Hippocamp est avec François et moi.
Plantage de décor : L’hospice de France sous la pluie, un groupe attaché à des chiens, un chemin en terre, des plaques d’eau gelée, un cri, un craquement de glace et Margot les 4 fers en l’air, une photographe, Michel, un pas en arrière, un bruit de succion et hop une jambe disparue dans la boue. Autre décor : toujours le même chemin un peu plus loin, un torrent sans passage hors eau puis un peu plus loin un arbre en travers que Thierry coupe pour que Yoann puisse passer.
Autre situation rocambolesque : une montée bien pentue, Totem le chien, Yoann sur son hippocamp, François en pilote pousseur. Totem et François tirent la langue, et là que je suis oblié de faire moi aussi le chien avant que Jeff (un autre chien vienne prendre mon relais mais là je suis obligée de courir à coté de lui pour maîtriser sa vitesse et ma langue rejoint celle de Totem et François !
Enfin la cabane tant attendue et les dragibus offert par Benoît, ça c’est du réconfort !
La pluie ne s’arrête pas, mais nous non plus. Le retour est tout aussi sportif avec pente abruptes et rivière tumultueuse à traverser pour Yoann et totem (les deux autres ont encore la langue...) alors que le reste du groupe préfère le pont petits joueurs) ! Dans la descente, Benoît ne fait qu’un avec son chien, et se laisse balader de gauche à droite de plus en plus vite, le chien est aux anges !
Les au revoir avec Thierry et ses chiens se font rapidement au risque de nous transformer en crapaud et comme on sait que les princes et princesses les amphibiens on opte pour se mettre à l’abri dans le bus.
De retour au gîte une bonne douche chaude s’impose avant un apéritif au coin du feu. Nous continuons la soirée avec un repas de saison et à 21h30 les paupières se font lourdes, les dents et au lit.
Dimanche
Il a gelé pendant la nuit mais le soleil sera au rendez-vous. Nous décidons donc d’aller nous balader à Superbagnères et de fouler les premières neige. Je passe sur les lunettes de soleil introuvables et les écran total absents et j’allais oublier les gants rangés au fond de la valise qui elle même est au fond de la soute. Je passe aussi sur l’oubli de la sangle de tractage de la joëlette, mais comme le dit si bien Yoann « y a toujours une solution ». Bah oui je fais la collection de gants et de paire de lunettes et Philippe a su trouver un système de rechange pour la joëlette. On est trop forts !
Les petits aléas réglés, que se soit sur pieds ou sur roue nous avançons à bon rythme. François qui découvre la joëlette test l’avant et l’arrière, les arrêts sont fréquents pour les réglages, mais nous avons tout notre temps. Qui dit montagne dit montées et descentes et que se soit sur pieds ou sur roue faut faire des efforts surtout quand on décide de descendre par les pistes noire et de remonter en hors piste. Je n’étais pas avec les jambistes, mais autant vous dire que le vocabulaire de Michel (qui était sur un des coté de hippocamp avec moi de l’autre) est devenu plus imagé au risque de choquer certaines personnes !! Il faut dire nous étions en dévers, sans trajectoire bien précise. Comme d’hab me direz vous, alors ou est le problème ?
C’est à peine essoufflé que Yoann rejoint le groupe pour un pique-nique bien mérité.
Merci à François de nous avoir rejoint pour ce week-end. Jérémie espère te revoir dès janvier. Il m’a affirmé qu’il pouvait te donner des cours de skis sans virages!
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Alex